Une amigne 200 % fût de chêne neuf…

…pour elle non plus, le temps n’arrange en rien les affaires.
C’est assez énervant que de déguster un vin de sept ans d’âge (millésime 2003) dont l’élevage est à ce point envahissant pour que la matière première (le vin !) en soit réduite à avoir un rôle secondaire pour ne pas dire : effacé !
La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit très vraisemblablement d’un accident de parcours, dû en partie du moins, à la singularité du millésime 2003.
Par ailleurs, ce genre de bouteille est tellement rare que je me suis permis de l’évoquer (sans mentionner la cave, car j’assume mon achat de l’époque). Surtout, je n’ai ici aucune volonté polémique.
Il est vrai que très globalement, les notes boisées outrancières sont rares sur les vins suisses que je déguste.
Ce vin d’amigne n’avait strictement rien à dire devant cette décoction, cette soupe de chêne. Dommage, j’aime tant ce cépage !
Laurent