Le terroir est minéral, mais le vigneron n'a pas un coeur de pierre

Une partie des terroirs de Chamoson est surplombée par une barre rocheuse impressionnante. Certains adeptes de sport extrême tel que le Base Jump se jettent d’ailleurs dans le vide pour atterrir à côté des vignes.

En hiver les phénomènes de gel et de dégel, provoquent le descellement d’une quantité plus ou moins importante d’éléments pierreux de diverses tailles.
L’an passé, une vigne d’humagne blanche avait été touchée par de véritables rochers. Voir ICI.
Cet hiver, c’est le tiers d’une vigne de johannisberg (sylvaner, cépage emblématique de Chamoson) qui a été ensevelie :

Comble de malchance, c’est une vigne du même vigneron-encaveur, Olivier Cosendai, qui a été touchée par ces éboulements. Il n’est pas sûr qu’elle soit replantée : il faut aussi penser à l’humain ! Néanmoins, il faudra au minimum débarasser ces gravats, sans quoi ce cône continuera à s’étendre vers des vignes non encore touchées.

Pourquoi ne pas donner un petit coup de main au vigneron ? Non pas en portant les cailloux vers un camion-benne (une pelleteuse fera le travail plus vite), mais en achetant un cep de marsanne dans le Clos du Potier, une vigne …moins dangereuse, offrant une vue panoramique, un coin pic-nic et un accès privé.
Ce clos, Olivier Cosendai l’évoque ainsi : « il a été créé en 1894 sur les déclivités de l’Ardève, il se situe au milieu des chênes verts, des pins et des cigales …une apparence de Provence ».
Voici son offre :
1 cep pour la somme de 250 CHF, offrant une bouteille d’Ermitage par an,
3 ceps pour la somme de 625 CHF, offrant trois bouteilles d’Ermitage par an,
6 ceps pour la somme de 1250 CHF, offrant six bouteilles d’Ermitage par an.
Et une remise de dix pour cent lors d’achat de vins.
Comment faire pour s’inscrire ? En écrivant à la cave :
Les Vignes du Potier CP 328 , 1955 St-Pierre de Clages.
email : cosendai(at)perso.ch
 
Olivier Cosendai réalise à partir de ses ceps de marsanne deux vins élevés en barrique, l’un est sec, l’autre est doux (voir article à suivre ce soir).
 
Gilles Carron, de la cave du Chavalard à Fully, rencontré début décembre 2011 a ses petits soucis lui aussi. Tout comme l’an passé, deux de ses murs soutenant une terrasse se sont effondrés. Il ne « reste » plus qu’à les remettre en état :