Boire en Suisse

Voici un vin qui avance gentiment vers la fin de sa première décennie, il est en pleine forme, et aucunement sur le déclin.
Le nez n’est pas d’une intensité exceptionnelle, certes, mais il est pur, franc et net. A l’arôme classique de ce cépage vétrozain, qu’est l’écorce d’agrume, et plus particulièrement celui de la mandarine, on en retrouve d’autres, tel l’abricot en particulier, et aussi une fort belle note miellée (miel de fleurs).

La bouche est fine et un peu tendre. A titre personnel, j’aurais aimé un petit peu de gnac supplémentaire, une acidité plus marquée, plus de tension en bouche donc. Mais ce n’est pas bien grave, car il faut aussi accepter que le vigneron fait d’abord son vin en fonction de ce que Dame nature lui octroie, plus qu’en fonction des goûts de ses clients.
La petite douceur s’est parfaitement fondue durant les années, et aujourd’hui, ce vin reste parfaitement équilibré et surtout très agréable à boire. La finale est d’une belle longueur. Il ne reste qu’à lui souhaiter de continuer à bien vieillir.

Une abeille ?
Le vin possède un sucre résiduel maximal de 08 gr. Simple et efficace !