De ces vacances, quelques vins bus ou dégustés.

En cette période estivale souvent davantage espérée que vécue (ah, juillet pluvieux !), sans chichis, l’on descend en cave à la recherche de vins plaisants à boire et à partager. Les gros calibres attendront encore, il en faut pour chaque saison.
Un pinot noir 2007 de Denis Mercier (Sierre), frais, doté d’une sève agréable, au fruit mûr (pas trop), un vin fin et digeste, contrairement au millésime 2005 dégusté quelques jours plus tard, qui, sans être confituré était selon nous (Mme et moi) un poil trop loin dans sa maturité avant récolte, et s’en trouvait trop lourd.
Syrah 2004 Cave le Potier (Chamoson). Le vin de syrah de Jérôme Giroud version « cuve ». Une bouteille que l’on ouvre et déguste avec émotion ! Finesse, fruité, équilibre en bouche et longueur. Une bien belle syrah pour accompagner un T-Bone ! Bue avec plaisir et émotion disais-je, car Jérôme Giroud est désormais à la retraite, et ses bouteilles disparaitront lentement et progressivement.
Variations sur le chasselas : ou une reprise quelque peu élargie de la semaine du blanc vaudois évoquée voici près d’un mois ici
Yvorne 2007 L’Ovaille de chez Hammel : après une première bouteille sévèrement oxydée, une seconde toute sur le fruit, fraîche, dense et tendue, un vin tout d’harmonie. Un beau chasselas de garde sans aucun doute.
Féchy La Colombe 2008 de Raymond Paccot (Féchy): un vin frais, très fin, fruité, digeste en diable, pourvu d’un équilibre en bouche digne d’un grand cru. Nous l’avions dégusté au carnotzet deux semaines plus tôt (avec toute la gamme des vins ou presque).
Président Troillet 2008, Marie-Thérèse Chappaz (Fully): un vin qui n’est pas en place et qui se goûtait franchement mal, tout comme lors des 20 ans de cave de La Liaudisaz fin mai. Avec une raclette.
Fendant 2007 du Domaine Mythopia (Arbaz) : un vin de fendant à ne pas mettre entre toutes les papilles ! Robe orangée et légèrement turbide, le nez est dominé par une note d’écorce d’orange, je perçois aussi une légère note d’encaustique. La bouche possède une belle matière et est particulièrement vive. Bonne longueur.
Fendant Pierre de Soleil de Jérôme Giroud (Chamoson) : ma dernière topette (37,5 cl) : toujours le même plaisir avec ce fendant vif, frais et minéral, particulièrement rafraichissant (un vin d’apéritif dans le meilleur sens du terme).
Trémazières 2007, cave Simon Maye, St-Pierre de Clages : un vin vif, nerveux certainement frais si une impression soufrée ne dominait pas notre dégustation. A revoir dans un an ou deux (j’ai du stock).
Pas de chance avec elles :
Château d’Auvernier 2008 : bouche totalement déséquilibrée, un chasselas qui rayerait les vitres.
Petite arvine 2006 de Denis Mercier : pleine de vigueur, de fruit (quinine) et hélas bouchonnée.
Rosé de pinot noir 2008, du Domaine de la Treille (Les Frères Dutruy, à Founex, VD). Un vin dur au fruité quasi absent, terminant sur une note métallique (bouchage liège, quel genre de problème affectait ce rosé ?).