Ambiance de vendanges dans le vignoble de Neuchâtel

domaine des Cedres Cortaillod

A la Cave des Cèdres de la famille Porret, à Cortaillod. C’était l’heure du dîner pour l’équipe des vendangeurs, je me suis abstenu de les interrompre.


Voici une série de photographies prises hier lors d’un après-midi consacré à humer l’ambiance des vendanges auprès de quelques vignerons de la région de Neuchâtel et d’essayer de percevoir ce que le prochain millésime pourrait nous apporter.
La Maison Carree Auvernier, NE

La Maison Carrée, à Auvernier


Jean-Denis Perrochet terminait ses vendanges hier, jeudi 09 octobre. Alors qu’il dirigeait la rentrée des derniers raisins de chasselas, l’équipe des vendangeurs était encore dans les vignes à ramasser les baies du futur premier millésime d’un vin de savagnin blanc. Le premier vin issu d’un cépage aromatique à la Maison Carrée !
Un vin qui sera élevé dans un foudre de chêne, de façon traditionnelle (c’est-à-dire qu’il sera ouillé et ne sera pas un vin de type oxydatif, élevé sous un voile de levures, comme dans le  Jura français). Globalement, le vigneron est satisfait des baies rentrées. Il y a de la qualité, les pinots noirs auront été très triés. La mouche Suzukii aura donné bien du travail.

Passage à quelques pas de là au Domaine de Montmollin, mais ni Jean-Michel de Montmollin, ni Benoît, son fils, étaient présents à ce moment.
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En apparence tout du moins, un calme relatif régnait à la cave. Certainement pas pour longtemps. Trois cent mètres plus loin je croisais un tracteur et sa benne de chasselas qui se dirigeaient vers la cave.


A Cressier, à la Cave Jungo & Fellmann, puis au Domaine Hôpital Pourtalès, avec David Houlmann, pour une dégustation aux foudres d’une demi douzaine de moûts de chasselas et de chardonnay, et également de trois oeil-de-perdrix. C’était le dernier jour des vendanges pour ces deux caves.


A St-Blaise, chez Anja et Jean-Pierre Kuntzer du Domaine St-Sébaste. J’avais croisé l’épouse du vigneron dans les vignes à Cressier. Je lui ai rendu visite à la cave pour papoter autour d’un verre de non filtré qui se présentait dans un registre très minéral hier.

Au Château d’Auvernier, ça travaillait tous azimuts. Du personnel à la réception des bacs pour la pesée et le sondage, d’autres dans la cave, d’autres encore à la table de tri, au pressoir, au nettoyage du matériel…
Et avec cela on trouvait du temps pour accueillir les visiteurs ! En plein air bien sûr. Mais nous attendons avec impatience la future salle d’accueil du public qui sortira de terre l’an prochain.

Pour finir, passage à Colombier au domaine de Chambleau, chez Loulou Burgat, qui a testé en location une machine à vendanger de haute technologie :