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Je me suis rendu par deux fois en Lavaux ces huit jours passés. La première fois pour profiter d’une belle journée (mais si, il y en a !), faire des photos. J’étais en balade et je n’avais pris aucun rendez-vous auprès de vignerons.
J’aurais quand même croisé Blaise Duboux (du domaine éponyme) à Epesses. Pour dire vrai, nous n’aurons pas beaucoup parlé des vendanges à venir durant la demi-heure où nous sommes vus, mais plutôt d’un ou de deux articles parus sur le blog récemment. Ses vignes sont cultivées en biodynamie. En photo ci-dessous dans la galerie, une parcelle de chasselas dans le Grand Cru Calamin, et aussi une d’un autre producteur.
Prêt ? Ouvrez grand vos mirettes !

Cliquez sur les photos d’une galerie pour les agrandir.

Bref arrêt fin septembre devant chez Pierre-Luc Leyvraz  à Chexbres, où j’ai aperçu le « geek » Jérôme Aké, toujours scotché à son Natel 😉 , mais qui m’a présenté à un vigneron voisin, Constant Jomini, puis j’ai fait une brève causette avec PLL lui-même. Rendez-vous est pris avec ce dernier pour se revoir le jeudi suivant. Ce qui fût fait hier le 03 octobre. Une longue visite de 04 heures, où après nous être rendus deux des parcelles de vignes produisant la cuvée Les Blassinges nous avons continué par une dégustation de plusieurs millésimes de ce cru (2012, 2007, …, 1997, à venir prochainement).
Une belle nouvelle que le vigneron m’a appris hier : depuis cet hiver il loue une vigne de Dézaley. Un vieux rêve qui a fini par se concrétiser ! Le premier millésime se dégustera dans le courant de l’année prochaine. Patience donc.
J’ai poursuivi au Domaine du Burignon à St-Saphorin pour rendre visite à Luc Dubouloz. Ce domaine est l’une des cinq propriétés viticoles de la Ville de Lausanne. Il n’y a pas le feu au lac pour les vendanges ici non plus.  Mais l’on travaille pour lutter contre les attaques de pourriture et surtout favoriser la maturation des baies. J’ai dégusté quelques cuvées avec Luc avant qu’il ne parte en dégustation avec Philippe Corthay, Tania Munoz et Grégoire Dubois.
J’ai terminé ma visite d’hier par un retour chez Pierre Monachon à Rivaz. Peu de ceps en gobelet ici, sauf sur la parcelle de Dézaley me dit le vigneron. Les vignes de St-Saphorin sont une véritable merveille d’entretien. C’est un jardin où la plante semble heureuse, tout simplement. La maturité ? Elle n’est pas encore là. Pierre Monachon est confiant et n’est pas pressé. Le chasselas sera ramassé à partir du 20 octobre certainement.
Rencontre aussi avec ses deux fils, Christian et Basile. Ce dernier va reprendre le domaine familial à partir de l’année prochaine, son père continuera à y travailler, mais les commandes seront dans les mains de son fils. A 25 ans, c’est un bon âge pour reprendre un domaine viticole m’a t-il dit. Mais avant, Basile fera encore deux stages auprès de collègues étrangers. L’un en Allemagne, dans le Palatinat, l’autre en Afrique du Sud. Je lui dis dès maintenant tout de bon, et à l’année prochaine.
Ici aussi, j’ai dégusté quelques vins, absolument délicieux. Je vous ferai un feed-back sur ces vins prochainement.
Pour finir, je me suis rendu à Auvernier ce matin, où Benoît de Montmollin m’a conduit à nouveau dans ses vignes (nous nous y étions rendus ensemble trois jours avant la grêle du 20 juin dernier). Une bonne nouvelle, il y aura de la récolte dans bon nombre de parcelles (La Brosse, Chauvigny principalement). Des photos suivront, ainsi que des commentaires sur les vins rouges dégustés avec lui ce matin.