Le Non Filtré 2011 a fait sa teuf à Neuch. C'était très Tchaux aussi !

Le 3eme mercredi du mois de janvier voit la mise sur le marché du non filtré à Neuchâtel. Une mise qui est immuable en raison d’un décret du Conseil d’Etat Neuchâtelois, alors que la date des vendanges ne l’est pas. Certains vignerons regrettent parfois cette rigidité qui les met « sous pression » pour que le vin soit prêt le jour J.
Néanmoins, les encaveurs étaient bien là, pas loin de trente, ce qui doit être un record de participation de leur côté. Chez les amateurs, le palier de participants atteint l’an passé l’a a nouveau été dans le Chef-Lieu : un bon millier de personnes. Pour l’occasion, le péristyle de l’Hôtel de Ville, trop étroit, s’est vu offrir des extensions dans plusieurs salles, pour faciliter la dégustation et les mouvements du public.
A La Chaux-de-Fonds, il y avait beaucoup de participants également (450 personnes, sources : OVPT NE). Certainement autant qu’en 2011. Le hall d’Arc en Scènes était lui aussi noir de monde dès 18h00.Le plaisir de rencontrer des personnes avec qui l’on a parfois conversé via le Net, c’est lors de ce genre de manifestations que c’est possible aussi.
J’ai eu le temps de déguster le vin de chaque encaveur présent. Il y a et aura toujours des styles de vins différents, fort heureusement. De ce millésime 2011, on retiendra une qualité très homogène de l’ensemble des crus. Il y a donc nombre de très jolis vins. Deux styles à retenir :
Parmi les vins dans un registre de fraîcheur et de richesse, les plus expressifs aussi, en voici quelques uns  (une histoire de goût personnel plus que de classement bien évidemment) : le vin de la cave De Montmollin (Auvernier) ainsi que celui de la Domaine des Cèdres de Jean-Christophe Porret (Cortaillod) tout particulièrement.  J’ai bien aimé aussi le vin de la Cave Chatenay-Bouvier (Areuse), celui de la Cave de La Béroche, et encore de la Cave des St-Martin (Georges-Edouard Vacher, Cressier), du Château d’Auvernier, du Domaine Engelrath (Le Landeron), de la cave Burgat (Colombier).Parmi les vins qui jouaient davantage sur la finesse, bien évidemment tout de fraîcheur eux aussi, coup de coeur pour le vin de Chantal Ritter-Cochand (Le Landeron) mais aussi pour celui de Christian Rossel (Hauterive), le vigneron en biodynamie de la région. Dans un style similaire, le vin du Domaine de l’Hôpital Pourtalès (élevé en foudres de chêne, il est très peu chargé en gaz carbonique pour cette raison m’a confié David Houlmann, le nouveau régisseur et oenologue du domaine viticole), celui du Domaine des Coccinelles (domaine Bio de 20 ha) ou encore des Caves de la Ville de Neuchâtel étaient très agréables. Mais ils n’étaient pas les seuls !

La Pinte neuchâteloise à La Chaux-de-Fonds.

A l’occasion, j’irai y goûter un mets de cuisine régionale avec un verre de non filtré. Sur la gauche de la photo, la rue du Grenier. Au numéro 12, Le Panetier. Une boulangerie remarquable par sa qualité. A 30 m seulement de La Pinte.

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