Boire en Suisse
La Cave des Viticulteurs de Bonvillars a fait peau neuve
Daniel Taillefert et Sylvie Mayland, respectivement président et directrice de la cave peuvent sourire à l’instar des sociétaires. Les temps ont parfois été durs pour cette grande cave du nord vaudois (100 ha), dont l’évènement le plus douloureux s’est produit en 2003, lorsque la coopérative avait été à un doigt de la faillite.
A partir d’efforts immédiats pour un rétablissement rapide des comptes (les sociétaires ont accepté de ne pas recevoir le paiement de leur récolte en 2003 et 2004) et une réorganisation interne rigoureuse, associée à une diminution des quotas, la situation avait été assainie, permettant à la cave de pouvoir investir et se projeter dans le futur. L’avenir s’annonce sous des auspices que l’on peut qualifier de favorables, car la cave est désormais équipée et prête aux nouveaux défis qui se placent devant elle.
Après le matériel vinaire, prioritaire, il était temps d’opérer le changement qui s’imposait pour les locaux de vente et de stockage. A cela, une vaste salle moderne et lumineuse permet l’accueil de groupes pour des réceptions et surtout pour la dégustation des vins de la cave. Et c’est une réussite, d’un point de vue esthétique, mais sa vocation oenotouristique est patente.
De retour à la cave pour la première fois depuis octobre de l’an passé (il y a 13 mois seulement), je suis aussi surpris qu’impressionné par la réalisation qui s’offre à moi :
Des travaux de grande ampleur, qui ont pu être financés grâce à un autofinancement à hauteur de 30 %. Le solde est couvert par des emprunts sans intérêts auprès de fonds agricoles.
Pour le personnel et les cent cinq sociétaires (100 ha de vigne) l’horizon s’est éclairci. En dix ans seulement plus de quatre millions de francs ont été investis. Quant aux vins, venez les découvrir. Aux fers de lance que sont l’Arquebuse, le Vin des Croisés où Les Nonnes, les six vins de la gamme « Gourmand » devraient vite se tailler une belle et durable réputation.
Le Lien avec ma visite en octobre 2013, c’est ICI.