En cave et dans les vignes, les "filles" prennent le pouvoir ! La preuve à Neuchâtel

C’est une réalité connue à Changins et à Marcellin : la proportion de jeunes femmes se formant aux métiers de la vigne et de l’oenologie n’a cessé d’augmenter ces dernières année.
Les « pionnières » que sont Madeleine Gay, Marie-Thérèse Chappaz, Marie-Bernard Gillioz-Praz, Fabienne Cottagnoud (VS), Françoise Berguer (GE), et aussi Janine Schaer et Chantal Ritter Cochand (NE), et toutes leurs collègues que je ne cite pas (celles des Artisanes de la Vigne et du Vin par exemple), savent déjà que la relève est là : Marylène Chervet, Madeleine Ruedin (Vully), Mélanie Weber, Stéphanie Delarze-Diserens, Noémie Graff (Vaud), …, que nombre de jeunes femmes les suivent.
La presse régionale neuchâteloise, via le quotidien L’Express/L’Impartial, a consacré une pleine page mardi 13 octobre, à présenter cinq jeunes femmes de la région. Cinq présentations concises de professionnelles, l’une en cours de formation, les quatre autres sont déjà actives depuis quelques mois dans la cave familiale ou chez un employeur de la région.
Le journal cite également Céline Austing (cave de Boudry) qui a repris la cave familiale voici une année. J’ajouterai également l’oenologue Annie Rossi, régisseur et oenologue au Domaine de La Grillette à Cressier depuis ce printemps 2015.
Une réalité pas encore toujours tendre :

Si certaines jeunes femmes disent  ne pas avoir perçu une forte différenciation entre jeunes gens et jeunes filles, il n’est pas nécessaire de gratter longtemps le vernis à la lecture de cet article pour comprendre que « la lutte du sexe faible dans la place vigneronne » nécessite encore et toujours une belle dose d’abnégation. On perçoit sans peine de la bouche de certaines, que « faire ses preuves », est une étape plus obligatoire pour une jeune professionnelle que pour un jeune homme.
Courage les filles !