du chasselas vaudois oui, mais puissance six !

Quelques vins récemment dégustés à la maison :
Yvorne 2007 (Laurier d’Or Terravin) de l’AVY (Ass. Viticole d’Yvorne) : robe très pâle. Le nez est discret à l’ouverture et n’évolue pas dans le verre. Bouche souple, offrant de la finesse, mais manquant de structure. C’était la 2eme fois que je dégustais ce vin et qu’il me faisait pareille impression (bouteilles achetées ensemble, problème de conservation ?).
La Boiserie 2008, Vinzel, cave Cidis : Robe jaune pâle à reflets verts, la bouche se présente très charmeuse, avec une finesse vraiment remarquable (vin de 09 CHF je crois). Un vrai vin de plaisir, équilibré, vif, mais l’ensemble se présente avec une belle matière. L’équilibre en bouche est remarquable. La finale de bonne longueur est accompagnée par une note citronée rehaussant la vivacité du vin. Très apprécié. Un vin au rapport qualité prix remarquable.
Dézaley 2006 Clos des Moines, Ville de Lausanne : Robe jaune pâle à forts refets verts, assez dense. Le nez est floral, fin. En bouche, beaucoup de fraîcheur, de finesse. Présence de notes herbacées nobles et mûres. Le vin est d’une constitution autrement plus riche plus riche que le précédent (ce qui n’est guère difficile), mais est aussi bien normal. Bel équilibre général, ensemble racé et harmonieux se concluant par une finale de bonne longueur.
Saint-Saphorin « Sous les rocs » 2007, Luc Massy (Epesses) : Robe d’un jaune plus marqué. Le nez est fin, floral. La bouche est bien constituée, très agréablement riche et structurée. L’ensemble ne possède pas la même finesse que le Dézaley, maiselle  n’est pas en retrait pour autant. J’aime la belle structure de ce vin, sa tenue et sa longueur très satisfaisante. Dégusté au verre, à la brasserie de l’Hôtel de Ville à La Chaux-de-Fonds. le déci à 3,8 CHF (2,5 €).
J’ai également apprécié deux chasselas vaudois vendredi soir à Berne (les seuls que j’ai pu dégustersur les six de la catégorie chasselas) :
Braise d’Enfer 2008, des Frères Dubois à Cully (2e vin catégorie chasselas au GPVS). Un vin fin et élancé, un peu réservé, mérite d’être attendu. Un vin qui tient la route : il est possible d’acheter à Cully de vins de cette cuvée jusqu’au début des années septante.
Les Pétoleyres 2008, Henri Cruchon (Echichens). Finaliste de la catégorie chasselas, ce vin a été dégusté au cours de l’apéritif à la sortie de la cérémonie. Ce vin s’avère le plus fin de tous dans mon souvenir. Beaucoup d’élégance et de tenue en bouche malgré une bouche qui parait légère au regard de certains vins ci-dessus. L’harmonie et l’équilibre sont des notions passionnantes, bien plus que concentration et puissance.
Laurent