Deux vins vaudois d'assemblages et un merlot valaisan

Le premier vin ouvert, c’est l’assemblage rouge 2008 du Domaine de l’Ovaille. Le pinot noir est majoritaire autant que je me souvienne. Joli nez fruité, sur des notes de fruits rouges, une autre boisée, quoique discrète. En bouche, la finesse est la pièce centrale de ce vin. Une finesse qui se veut équilibrante pour ce vin et très séductrice. Bonne longueur en bouche aussi. Dégusté à table donc, ce vin a réjoui l’ensemble des six convives présents.Ce vin est issu du domaine de l’Ovaille à Yvorne, domaine que j’ai visité en janvier en compagnie de Philippe, l’un des deux frères aux commandes de cette cave familiale. Voici le lien avec le premier article (les deux billets se suivent) de cette visite.

Le second vin s’appelle l’As de Coeur, millésime 2009. Un assemblage de gamaret, garanoir et de pinot noir (proportions de chacun non précisées). Nez franc et net, sur des fruits noirs, d’épices. En bouche, ce vin plait par l’harmonie qui s’en dégage. La finesse est intéressante, mais ne peut se comparer avec celle du vin précédent. Dans tous les cas, le vin aura plu également et aura été considéré comme une fort bonne surprise. Un  vin de la cave de Jolimont S.A. à Mont-sur-Rolle.
Le troisième vin est valaisan. C’est un merlot 2009 élevé en barrique (10 mois) de la cave Fernand Cina, à Salquenen. Le premier nez est un peu lourd, avec des notes dues à l’élevage qui dominent. La bouche est dense, très structurée (sur la contre étiquette on annonce des rendements à 800 gr au mètre carré). A l’aération, le vin gagne en élégance à la fois au nez et en bouche sans rien perdre de sa puissance. Bonne longueur. Un vin qui mériterait un peu plus de garde.
Trois jolis vins dans des styles différents. L’Ovaille rouge aura été le cru le plus apprécié de mes invités.