Aux Caves de la Béroche, le millésime 2017 assure !

La société coopérative des Cave de La Béroche, dirigée par Caleb Grob, dispose de 52 ha de vignes,  dont le domaine des Coccinelles de Pierre Lambert et ses 20 ha en culture biologique, et 32 ha de vignes en conventionnel.
Ils sont quelque 35 producteurs avec Pierre Lambert, pour un total de 100 sociétaires
Il y a aujourd’hui une quinzaine de cépages qui entrent dans la composition des vins qui sont vinifiés par Mikael Loubry, le maitre de chais.
Parmi les nouveautés : du Divico au Dom. des  Coccinelles, un Galotta barrique pour la Cave de La Béroche.
Il y a aussi de nouvelles étiquettes  dotée d’un papier «velours», qui donne envie d’être touché.

Chaque 1er samedi du mois : un vigneron de la cave présente un vin accompagné d’un produit de bouche de la région.

Les vins dégustés  aux Caves de La Béroche :


Non-Filtré 2017 :
robe pâle, turbidité modérée. C’est un non-filtré avec du fruit au nez : des fleurs blanches (tilleul) et pèche et poire. Bouche tendue, sèche, avec un gras caressant en finale. Belle persistance. Très léger carbonique qui n’apporte pas d’amertume. Bel équilibre général du vin en bouche. Très apprécié.


Un vin normalement disponible toute l’année, mais il en reste déjà très peu, car il a eu un gros succès dès sa mise en vente. Il représente 10 % du chasselas de la cave, soit la moyenne des chasselas vinifiés sous cette forme.

Chasselas La Béroche 2017  : nez discret, sur de notes de fruits à chair blanche, pèche, très belle finesse en bouchee, de la persistance, le vin est agréable long, vin posé, attaque délicate et non vive. Belle longueur.
Points forts : la finesse et la délicatesse.


Le Riesling-Sylvaner 2017  : Nez sans surprise, avec des notes un peu musquées et citronnées et une note d’amande douce, aussi surprenante qu’agréable. Le nez s’ouvre assez vite et prend de l’intensité. Jolie robe pâle, avec un peu de CO2 qui se dégage. La bouche est ronde, plutôt tendre, avec de la finesse. Belle persistance finale. La 2eme fermentation a été bloquée et le matière conserve sa fraîcheur. Pas de lourdeur ni de sensation alcoolique en bouche. Calel Grob propose de le marier avec des asperges.
Points forts : l’équilibre et la fraîcheur.


Blanc de Noir 2017 : Robe très légèrement saumonée. Le nez d’intensité moyenne, avec des notes de pêche, de fraise et de groseille. Bouche riche, beaucoup de finesse, avec le fruit bien présent. parait assez tendre, belle longueur. Un vin assez simple, mais réussi, la finale a du peps. Bien fruité présent de bout en bout dans la bouche. C’est un pur pinot noir. Fort jolie persistance finale.
A marier avec des saucisses à rotir, un taboulé.
Points forts : finesse et équilibre en bouche.


Pinot Gris 2017 : robe pâle. Nez avec des notes d’amande, et d’abricot dominant, mais aussi de pèche mûre, et aussi de melon frais. Acidité discrète mais bienvenue, car la matière est là, riche, sanslourdeur. Un vin avec un très fin carbonique à ce stade (il disparatrait dans quelques mois). La bouche est fine et fraîche. Le fruit accompagne bien la matière sur toute sa longueur, très belle longueur finale.
Très léger sucre résiduel. Près de 7000 bouteilles par an. En progression, beaucoup de demande.
Très jolie persistance en bouche, avec beaucoup de fruit
Très joli vin. Coup de coeur. Bravo. A savoir attendre un voire deux ans.
Points forts : complexité aromatique et finesse.


Oeil-de-Perdrix 2017 : robe saumonée assez tendre. Nez sur des petits fruits rouges, dont la groseille à maquereau qui domine, et la fraise, la framboise.
Bouche vive à l’attaque puis sur la finesse, belle longueur. Joli toucher de bouche. Ne manque pas de richesse. Très bien en grillade. A laisser un peu reposer peut-être à cause de l’amertume discrète perceptible actuellement (mise en bouteille récente ? ).
Très belle fraîcheur conservée.
A privilégier à table avec un poission grillé à cause de la finesse plutôt qu’en apéritif.
Points forts : la finesse et la fraîcheur.


Chasselas 5 Communes 2017 : c’est un peu la quintessence du chasselas à la cave. Il a pour lui la richesse du millésime 2017 (et un petit rien de sucre résiduel). Mais quelle belle matière. C’est très fin, élégant, subtil, expressif avec des notes fruitées, dont la pêche des vignes.
Points forts : finesse et équilibre.


Chardonnay 2015 (élevage en fût) : Nez de belle intensité, avec des notes de miel d’acacia, de poire, d’ananas. Un fruité exotique qui est très fréquent pour cette cuvée d’après Caleb Grob. La bouche possède la richesse du millésime, elle a de la profondeur, un joli toucher de bouche agréablement gras, et ce qu’il faut de vivacité pour ne pas ennuyer le palais. Belle longueur. Un fort joli vin où la maturité est parfaitement perceptible, mais sans ses excès.


Nous nous sommes aussi rendus dans les chais pour déguster quelques vins du millésime 2017 en cours d’élevage dans leur cuve, foudre ou fûts de chêne.

Amateurs de vins à dénicher dans les mois à venir, c’est par ici que ça se passe :

Un joli travail sur les terroirs en réalité, puisque nous dégustons pas moins de cinq cuves et foudres différents de pinot noir. Le PN La Béroche est typé par son cépage, mûr, très fin, avec un très belle fraîcheur. Le PN Hôpital n’a pas connu d’intrant à ce jour (il connaitra un peu de SO2 lors de la mise), il est à la fois nature et brut. Il a un joli volume en bouche, des tanins gras. Très plaisant.
Nous dégustons trois vins qui une fois assemblés deviendront la cuvée Les Sorcières. J’ai un coup de coeur pour la matière du vin du premier foudre. Un vin qui est la somme du travail de quatre vignerons et de quatre parcelles à Gorgier et St-Aubin. Riche, expressif, équilibré, dense, élégant, long. J’adore. En l’état on aurant qu’une envie, que Caleb Grob en fasse un cuvée séparée. Il en a trouvé le nom immédiatement : « L ‘élixir de la Sorcière ». Pas sûr que cela suffise pour enfanter cette nouvelle cuvée sur ce millésime.

Nous dégustons encore un pinot noir élevé en fût. J’aime beaucoup sa finesse et sa matière. C’est presque sans surprise que j’apprends que sa base est celle du pinot noir que j’ai le plus apprécié lors de la dégustation aux foudres quelques minutes plus tôt.

Le Gamaret est riche et typé. Mais à un stade un peu austère aujourd’hui.
Le Garanoir est remarquable de fruit, de richesse et de typicité. Il a en outre mangé son bois, et se présente de façon très gourmande.
Fort joli Galotta, réussi et prometteur, et très judicieusement élevé dans des fûts de 3e et 4e passage.

Nous terminons la dégustation par le chardonnay 2017 qui est tout bonnement la cerise sur le gâteau. Il a tout pour lui, hormis une quantité très restreinte de 600 bouteilles à venir (vente dans 18 mois certainement). Coup de coeur pour ce vin. Si je devais lui mettre une note sur 100, ce serait 92/93 points. J’en ai demandé 12 bouteilles.

 

Caves de La Béroche
Crêt-de-la-Fin 1-2
Case postale 165
2024 St-Aubin-Sauges

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