Voici que Rahel vient d’obtenir la meilleure note des vins rouges suisses au salon Expovina 2023. Sa cuvée de Cabernet-(Jura) et Merlot est bien sûr médaillée d’Or. Avec une note de 91.2 points sur 100, elle a aussi reçu la seconde meilleure note de tous les vins rouges du concours (près de 800 cuvées s’il vous plaît!).

Cette distinction me fait particulièrement plaisir, parce que j’ai le plaisir d’avoir perçu non seulement la qualité intrinsèque d’un vin, mais aussi tout le potentiel d’une vigneronne. Cela me rappelle qu’il y a quelques années j’avais fait de Sandrine Caloz (Miège, VS) la vigneronne suisse de l’année pour Vins Confédérés. Le Magazine Vinum en a fait de même …un an plus tard.

J’ai repéré d’autres talents bien avant qu’ils ne soient cités par Gault-Millau par exemple, où qu’ils ne brillent à un concours.

Quitte à en oublier certains, je nommerai ici Nicolas Jacquier (Cave de Bovanche, Ardon, VS), son ami François Defayes (Cave Desfayes-Crettenand, Leytron, VS) où Aurélien Rolaz et sa famille, dont j’avais repéré le très beau Chasselas Coteau de Vincy en 2020, et leur Rosé de gamay en 2021, à chaque fois quelques mois avant que ces deux vins n’obtiennent pour l’un le prix du meilleur vin vaudois aux sélections cantonales et que l’autre ne remporte le second prix de la catégorie des rosés aux mêmes sélections cantonales l’année suivante.

Je pourrais aussi vous parler d’autres professionnels, comme Laurent Cossy (Domaine des Rueyres, Chardonne, VD), Nicolas Maradan (Cave des Vaugues, Chigny, VD), Paul de Watteville (Mont-sur-Rolle, VD), dont la gamme de vins élevés en amphore de terre cuite m’avait époustouflé il y a plus de deux ans déjà.
Cette année, j’ai découvert Maxime Durand (Domaine du Point du Jour, Mont-sur-Rolle, VD) qui pourrait lui aussi se faire un nom prochainement. Je vous invite par exemple à déguster son gamay 2021 « Réserve des vendangeurs », qui offre un rapport qualité-prix-plaisir absolument exceptionnel.

Il y a près de quinze ans je vous faisais découvrir Christian Vessaz (Cru de l’Hôpital, Môtier) et Fabrice Simonet (Le Petit Château, Môtier) dans le Vully fribourgeois. Puis Les Frères Dutruy (Founex, VD).
Un peu plus récemment, je vous ai fait part de la très haute qualité du Domaine Bouvet-Jabloir des frères Alexandre et Dimitri Colomb (Auvernier, NE). Je déguste aussi depuis six ans les vins de Morgan Meier (Domaine des Landions, Colombier, NE), un vigneron qui est entrain d’acquérir un statut de star nationale avec ses pinots noirs. Tous ces noms vous sont désormais parfaitement connus, et vous trouvez aisément leurs vins dans nombre de restaurants.

Vins Confédérés n’est certes pas un magazine glamour, d’ailleurs ce n’est pas son but. Mais il n’est pas non plus un enfonceur de portes ouvertes à l’instar de certains journalistes étrangers qui découvrent la grandeur des vins et des vignerons suisses -vingt ans après tout le monde, et qui, usant du potentiel marketing et du statut de leur revue, semblent pourtant refaire l’histoire, où réinventer la roue. Voila qui est dit.

Mais revenons-en à Rahel Salathé. Je vous glisse ci-dessous ses coordonnées pour que vous puissiez découvrir ses vins rapidement. En cliquant plus haut sur : La Révélation : Rahel Salathé, vous découvrirez mon article paru ici-même en juillet de l’an passé.

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