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En 2014, …je reste calme.
Au terme d’une année 2013 riche en découvertes et surtout en rencontres, j’ai décidé de changer de rythme en écrivant moins fréquemment sur le blog une fois le projet et la rédaction des articles consacrés à la dégustation des vins effervescents suisses terminés.
L’année 2014, son début tout au moins, conservera un même rythme calme, non pas que l’enthousiasme soit émoussé, que l’envie n’y soit plus, mais, parce que l’âge venant, il est bon de se respecter tant physiquement que psychiquement. Inutile donc de vouloir être « sur tous les fronts », en tous temps et en tous lieux. L’ubiquité est une sorte de chimère qu’il est ou serait vain de vouloir rattraper.
Rappelons à toute fin utile que ce blog est la résultante de mon temps libre consacré à ma passion et, que j’ai aussi une vie de famille et professionnelle (avec ses rythmes changeants sinon même saccadés pour cette dernière).
N’allez pas en conclure que Vins Confédérés est engourdi au point de glisser prochainement dans un sommeil profond. Des projets de dégustation, thématiques principalement, sont en réflexion ou en préparation, de façon sereine, loin de l’activité d’un geek qui vous informe de ses moindre faits et gestes en temps réel (c’est un clin d’œil à qui veut bien le comprendre).
Les millésimes des vins sont un perpétuel recommencement, forts d’une diversité toujours renouvelée, et je me réjouis de découvrir prochainement les vins estampillés 2013 que nos vignerons et caves commenceront à présenter d’ici quelques jours, pour le Non-Filtré de Neuchâtel, où dans quelques mois sinon années pour tous les autres, en souhaitant que les belles surprises et les vins d’émotion seront nombreux, à l’instar de la cuvée l’Instant Volé 2005 de Benoît Dorsaz, découverte au mois de mai dernier.
Un vin qui restera sans nul doute comme celui qui en 2013 m’aura le plus marqué, consacrant tout à la fois un cépage, la petite arvine, le savoir-faire d’un vigneron respectueux de son terroir et de ses traditions, tout en y ajoutant une touche d’innovation par un élevage légèrement oxydatif, et qui est aussi une certaine forme de pari avec sept années d’élevage, mais peut-être surtout le fruit de beaucoup de passion et de sagesse. Un vin qui procure beaucoup de plaisir et qui ne vole rien, sinon peut-être un (premier) instant d’attention …qui change tout !
En 2014, je souhaite en premier lieu à tous les acteurs de cette belle filière vitivinicole, un millésime de grande qualité, moins compliqué que le 2013, où les effets de Mère Nature, entre des coups de grêle dévastateurs et autre coulure et millerandage ne les ont guère épargnés.
En espérant aussi, car c’est somme toute une finalité pour les caves, que les vins produits se vendent, et plutôt bien naturellement, et pourquoi pas, que le travail mené ici (car s’en est un) offre à des amateurs et même à des professionnels, de nouvelles envies de bouteilles à déposer dans leurs caves où à proposer à leurs clients !
Et bien sûr, je vous souhaite à vous tous, chers lecteurs -qui n’avez jamais été aussi nombreux l’an passé à venir visiter ce blog : 75.000 lecteurs, 177.000 visites, 760.000 pages ouvertes ou lues (une progression considérable par rapport à l’année précédente, mais, c’est écrit plus haut : je reste calme), une excellente année 2014 et une bonne santé, car sans elle nous sommes bien peu de chose.
Vive Felice et osez toujours plus les vins suisses !
A bientôt,
Laurent Probst