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A Vinéa 2012, repas chez Didier de Courten, un cuisinier en grande forme !
Voici les clichés des plats proposés par Didier de Courten, le cuisinier sierrois (2 macarons au Michelin et 19/20 au Gault & Millau). En lien avec chaque plat, le nom des vins. Il s’agit du repas offert en clôture de Vinéa.
Un restaurateur en grande forme !
A l’apéritif : un Johannisberg 2007 du Domaine de Ravanay de chez Rouvinez Frères (Sierre) et en guise d’amuse bouche une émulsion aux rognons (je n’ai pas reçu l’intitulé du plat).
Infusion gélifiée légèrement anisée de coquillages et de lisette à la Catalane, fine ratatouille à la niora, huile pimentée et rémoulade à l’aïoli.
Avec ce plat et le suivant, le vin proposé aura été le Sauvignon blanc 2011 du Vully. Beaucoup de finesse, de vitalité et d’expression pour ce vin encore bien jeune. L’expression variétale du vin était un peu trop marquée selon moi. L’accord avec un vin de deux ou trois ans d’âge aurait été davantage harmonieux.
Langoustine piquée au saucisson sec du pays et rôtie. Sur un coeur de thon rouge mariné, jardinière de légumes verts d’été à l’échalote noire, et un sabayon léger au Garam masala.
Le boeuf de Simmental en fines tranches à l’huile d’olive de Toscane.
Le vin proposé pour ce plat et le suivant : le Viognier d’Aigle « Lettres de Noblesse » 2011, d’Henri Badoux (Aigle). Ces deux plats sont magnifiques. Le vin, loin d’être inintéressant (jolie expression aromatique, beaucoup de finesse, de fraîcheur pour équilibrer la vinosité), était trop jeune, et son boisé ne s’accommodait avec les mets. Dommage.
Cèpes et girolles dans une crêpe de pois chiche en pannequets.
Le vin proposé : Esprit de Genève 2010 de la cave de Genève (Satigny). Très bel accord mets et vin. Cet esprit de Genève était frais, digeste et sapide, d’une belle complexité aromatique. Bien concentré, il possédait suffisamment de corps pour dialoguer en harmonie avec le plat. Il s’agit d’un assemblage de gamay, gamaret et de merlot élevé en fût de chêne durant 12 mois.
Coeur de filet de veau de lait rôti au poivre de Sarawak. En association avec ce plat, un vin de la Rioja (hôte d’honneur de Vinéa 2010). Il s’agissait du Vina Ardanza « Reserva Especial » 2001, cave de la Rioja Alta SA. Joli fin, très fin, mais j’avoue ne pas avoir été séduit par son élevage encore très marqué.
Fromages d’alpage (affinage remarquable), servis avec un pinot noir de Malans « Passion » 2009 de la cave Donatsch. Le vin est une expression très jeune et puissante, mûre du pinot noir. L’accord avec les fromages ne tien pas la route. Quel dommage !
Tarte soufflée coulante au chocolat noir Araguani et aux fruits rouges (ci-dessus), spoom aux abricots du Valais et un lait de mûres à la citronnelle tige (voir ci-dessous). En accompagnement, la cuvée Mitis 2001 de chez Jean-René Germanier, servie en Jéroboam (il y avait quelque quarante convives)
Magnifique repas. Merci !