La Cave de La Côte à Tolochenaz s'offre une cave de rêve pour les vendanges 2015

logo cave de la cote

Des vignes entre Léman et Jura. Le nouveau logo de la Coopérative a été imaginé et dessiné en interne.


J’étais invité hier matin à Tolochenaz pour découvrir le nouvel écrin de la Cave de La Côte.
Cette cave coopérative née en 1929, vient d’achever un travail considérable, réalisé en seulement trente mois, depuis le dépôt du cahier des charges sur le bureau de l’architecte, Frédéric Laurent, à la fin des travaux, et l’inauguration en présence des officiels. Désormais, la Cave de la Côte dispose d’un outil de travail rationnel et répondant à ses besoins et à la pointe de la technologie.

Le public peut venir découvrir samedi 12 septembre (entre 10h00 et 17h00) lors d’une journée portes ouvertes.

Et ça vaut le coup d’oeil. Toute l’équipe de la Cave de La Côte sera présente pour vous présenter le bâtiment, ses secrets s’il en a, vous conviez à un rallye découverte, vous offrir une petite restauration, faire découvrir plusieurs crus, dont les cuvées Elévation, deux potions magiques, l’une en blanc, l’autre en rouge, concoctées par Rodrigo Banto, l’oenologue de la maison.  D’autres crus seront en dégustation. A l’occasion des portes ouvertes, des prix promotionnels sur les vins de la cave sont également proposés.DSC_0122
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Pour revenir sur les qualités de cette nouvelle cave, et des défis que l’équipe a du gérer, rien de mieux que quelques photos et informations :
La cave a été pensée et bâtie pour les deux générations à venir, soit cinquante ans. Cela veut dire que les contraintes de construction ont été particulièrement sévères afin d’optimiser l’outil de travail dans le temps.
Gilles Cornut, directeur technique de la Cave de La Côte a porté -jours et nuits- ce projet à bout de bras.
Thierry Walz

divico et cellules photo voltaiques

Une terrasse a été installée sur le toit. On peut y apercevoir le parc de cellules photovoltaïques, et quand le temps l’y autorise, un panorama courant des Alpes Fribourgeoises, vaudoises et françaises, le lac Léman et le Jura.


Une cuverie avec du matériel dernier cri, c’est bien, mais quand on sait que son utilisation génèrera des dépenses énergétiques moindres, moins de produits chimiques aussi (pour son entretien), que la centrale photo-voltaïque installée sur le toit du bâtiment apportera 30 % de l’énergie nécessaire à son fonctionnement, que la consommation d’eau dans les circuits de chauffage et de refroidissement est elle aussi en nette diminution, on voit que le développement durable  a été au centre des préoccupations. Et c’est tant mieux.
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DSC_0149DSC_0153DSC_0156 Deux styles et ambiances de travail en apparence très différentes et pourtant complémentaires, mais un seul processus, qui tend vers une augmentation de la qualité des vins réalisés. DSC_0171DSC_0167DSC_0178Avant d’arriver à la cave, les raisins, issus de 30 cépages différents, ont été cultivés dans pas moins de 1800 parcelles, soit 415 hectares et plus de 300 vignerons sociétaires.
Ces raisins produisent quelques 200 vins et cuvées. Deux tiers de ces cuvées ont des volume inférieurs à 10.000 litres. Pour parvenir à sa ses fins, l’équipe oenologique dispose de plus de 120 contenants inox pour les vins blancs, et de 84 cuves pour les vins rouges. A cela s’ajoute un parc à barriques de trois cent pièces.
Les cuvées Elevation ont été produites à 1200, pour l’assemblage de chasselas et de doral, le vin blanc donc, et 1500 bouteilles pour la cuvée rouge, composée de gamaret, de mara et de gallota.