VdV 45 Le Vin et l'Art, ou la jolie fable du bourgeois et du cochon

Dans la salle de réception du Clos des Abbayes, propriété de la ville de Lausanne, au coeur du grand cru Dézaley, une étrange peinture murale….
 
Au commencement, il y avait l’homme. Il était seul et en souffrait. Alors, Dieu lui offrit  la femme et ils furent heureux, mais un petit quelque chose leur manquait. Apparurent alors le serpent et le désir, et là, les choses changèrent sinon se compliquèrent pour l’homme et la femme.
Enfin, il y eu le vin, et là, c’était bien. Surtout  un Dézaley de la Ville de Lausanne. C’était un beau cadeau. Il fallait fêter ça, l’immortaliser avec une belle fresque, et ce au coeur du clos, in situ quoi ! Hélas, certains bourgeois lausannois goûtaient mal au mariage de l’art et du vin et imposèrent à l’artiste leurs exigences. Contraint d’obéir, l’artiste déposa un timide tissu sur la cuisse de la dame, qui désormais n’était plus totalement nue.
En un joli un pied de nez satirique à ceux qui croyaient le commander, il leur apporta le cochon en guise de conclusion, parce que dans le cochon tout est bon, et parce que dans chaque homme, même bourgeois, un cochon peut s’y cacher !