Rencontre Capitole à Toulouse. L'intégrale d'un coup d'un seul !

Ne croyez pas ce que l’on vous dit sur Toulouse ! Ecoutez-moi, je suis allé vérifier sur place :
 
Toulouse capitale de la Région Midi-Pyrénées ? Oui, évidemment, oui.
Rose la couleur de Toulouse ? Oui, même pour les daltoniens !
la star de la ville, c'est elle : St-Sernin
La basilique Saint-Sernin, vue partielle. Admirez le clocher.

Vue intérieure de St-Sernin
St-Sernin, vue générale
St-Sernin les orgues
Eglise des Jacobins et son palmier
L’église des Jacobins, et ses faisceaux de nervures en palmier. Magnifique, assurément !
Le Capitole
Avez-vous remarqué la présence de parapluies ? Eh, oui, même à Toulouse il pleut (parfois).
le Capitole bis
place du Capitole
Rien à faire, il se passe toujours quelque chose place du Capitole. Impossible de ne pas voir un marché où une manifestation quelconque… A Nancy, ils n’ont que la place Stanislav. C’est pas là que vous verrez la roulotte de Madame Irma, où celle du poissonnier pour bousiller votre photo.
 
Toulouse capitale du cassoulet ? Ca, ça se discute. Mais du côté des chauriens, on se tient les côtes …de rire !
 
Toulouse capitale du rugby ? Achtung, ! Voila la question à ne pas poser sur les bords de la Garonne. Sinon, c’est la peine Capitole assurée ! A Perpignan, dîtes USAP, et vous serez sauvé !
J’en connais deux qui ont discuté sur ce point. Ils n’ont plus rien à dire désormais :

L’histoire de France est souvent sanglante. Mais ce n’est pas dans toutes les villes que l’on a fait rouler la tête d’un Duc !
Simon de Montfort
Le Gibet où la hache (de Pierre), à vous de choisir !
Ni gibet ni hache pour Simon de Montfort. Une pierre lancée depuis les remparts aura suffit. Pour trouver cette plaque, j’ai eu la chance d’au moins…
trois cocus
La vache, …, Trois cocus, le métro toulousain possède quelques noms de stations inoubliables !
Toulouse capitale de l’aéronautique civile européenne et capitale spatiale : c’est une lapalissade !
béluga du toulouzshistan
Cet avion, tous les toulousains le connaissent et l’aiment. C’est le Béluga !
D’où son surnom : Caviar du Toulouzshistan (© Vins-Confédérés).
 
Mais la vraie spécialité toulousaine, c’est l’outillage. Qu’on se le dise.
D’ailleurs, le plus beau musée de la ville est sis dans la maison Tool House ! Musée dédié aux objets que les bricoleurs du monde entier vénèrent.
Le plus curieux est que tous les objets du musée sont en vente, et que la collection semble être très riche. Je puis vous assurer que les ventes ne ressemblent en rien à des enchères où à une braderie, cela se passe de façon tout à fait normale.
Tantôt gardien du musée, tantôt vendeur et conseiler, le personnel ici est polyvalent. En ce six octobre, quatre d’entre eux s’apprêtaient  à tester les tire-bouchons en vente.
 
J’ai surpris leur conversation : 
– …
– « Il y a du vin blanc aussi, j’ai acheté des huîtres et du fromage.
De chez qui les fromages ? a répliqué  une voix trahissant une crainte certaine.
De chez Xavier. Je suis aussi passé chez Colombier et j’ai ramené du cassoulet.
(un autre) – Du cassoulet de Toulouse, pfui on va passer pour des blaireaux.
(un quatrième)  – Des chauvins, oui. On te l’a déjà dit, le cassoulet c’est les chauriens qui font le meilleur.
Eh, tout doux ! Je suis sorti du boulot, et en ville bonjour la galère. Une avenue était interdite à la circulation. J’ai du improviser pour arriver dans le centre. Au fait, j’ai aussi acheté des gâteaux.
– T’es pas allé à Cordes chez Thuriès pour des gâteaux quand même ?
– Non. J’ai demandé conseil à une collègue pour une adresse en ville.
– C’est vrai que pour les gâteaux, Toulouse c’est un peu le désert. 
– Bon, ils sont là les Suisses, parce que j’ai la dalle, et puis, il faut qu’on teste seize tire-bouchons différents ce soir. C’est du sérieux : la Revue du Vin de France attend nos conclusions pour le dix octobre !
– C’est quand la soirée Champagne ? Fit le premier sur un ton rêveur.
– T’as pas fini toi ? Au fait, t’as changé de four ?
– Non. Pourquoi ?
– D’abord, tu l’as mis à quelle température ?
– A 200°.
– Celsius ou Fahrenheit ?
– A 200° il sera jamais cuit ce cassoulet. Mets la fonction pyrolyse où nous mangerons froid ce soir !
– Bon, on les teste ces tire-bouchons » ?
 
Une Amicale des Bons Vivants ! Nous nous sommes joints à eux. J’ai apporté mon couteau Suisse et quelques quilles, toutes valaisannes (cette fois).
Lire ci-dessous le résultat de leurs investigations méthodiques (compte-rendu ou CR) pour ne pas dire scientifiques.
Après le CR, les dernières photos de Toulouse, rose capitale de Midi-Pyrénées, de l’aviation civile européenne et spatiale, et bien naturellement, du rugby.
Allez les petits, vous avez tout des grands !
 
Club toulousain In Vino Veritas
Repas-dégustation chez Laurent Gibet
Mardi 6 octobre 2009
La dégustation est commentée par Pierre Citerne.
Quelques commentaires de contexte :
Nous profitons de la présence de Laurent Probst qui gère le site : http://vins-confederes.mabulle.com/
Nombre de dégustateurs : 6
Vins avec présentation à l’aveugle, carafés au dernier moment.
Les verres utilisés sont les « Authentis n°1» de Spiegelau.
Note de l’auteur : La température est de 22°C. Le niveau de la mer est à 0 m. J’ai oublié mon baromètre à la maison.
DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – LG Laurent Gibet – MS : Miguel Sennoun.
Ordre de dégustation :
1. France : Champagne Premier Cru – Pierre Gimonnet & Fils Chardonnay « Spécial Club » 2000
(100% Chardonnay)
DS15,5 – PC15 – LG16 – MS15. Note moyenne : 15,4
Matière bien mûre, sérieuse, propre, pas très vive mais peu dosée, avec une minéralité crayeuse intéressante en fin de bouche, gamme aromatique sur les fruits jaunes et la croute de pain.
2. Suisse : Valais – Gérald Besse Petite Arvine « Martigny » 2007
(100% Petite Arvine)
DS15 – PC15 – LG15,5 – MS15. Note moyenne : 15,1
Très parfumé, ananas, fleurs lourdes (glycine ?), miel d’acacia… Belle matière riche, savoureuse, avec une heureuse acidité qui parvient à tenir en respect un alcool flamboyant (14,8° !).
3. Suisse : Valais – Stéphane Reynard & Dany Varone « Clos des Corbassières » Vieilles Vignes 2007
(100% Chasselas)
DS14,5 – PC15,5 – LG15 – MS15,5. Note moyenne : 15,1
Pâle. Nez subtil, réservé, qui peut paraître neutre mais qui recèle de très intéressantes inflexions fumées, camphrées, minérales. Du CO2 et beaucoup de gras en bouche, franchise et équilibre, finale assez austère (amertume) ; un chasselas d’une réelle profondeur.
4. Suisse : Valais – Domaine des Claives (Marie-Thérèse Chappaz) « Grain D’Or » Ermitage Président Troillet 2004
(100% Ermitage soit Marsanne)
DS(14?) – PC14,5 – LG(14+) – MS14,5. Note moyenne : 14,3
Nez dominé par un boisé grillé, avec heureusement des notes de fruits confits et de nougat avenantes. Gras, boisé en bouche, léger sucre résiduel ; une acidité plus que correcte pour le cépage et une belle amertume finale , marquée mais sans agressivité, sauvent le vin de la lourdeur et de l’ennui.
5. France : Vouvray – Domaine Foreau « sec » 2008
(100% Chenin)
DS15,5 – PC15 – LG15 – MS15. Note moyenne : 15,1
Vin très vif, assez linéaire, franc, saveur de pomme et acidité pour le moins tonique. Ressemble assez à un muscadet ; d’ailleurs l’accord est réussi avec les très belles huîtres charnues et laiteuses de…
6. France : Vouvray – Domaine Foreau « sec » 2007
(100% Chenin)
DS16,5/17 – PC16,5 – LG15,5+ – MS16,5/17. Note moyenne : 16,4
Beaucoup plus mûr que le 2008, riche quoique bien sec, toujours une dominante aromatique de pomme mais nuancée d’agrumes, de fleurs et d’épices ; une sensation très appréciable de gras donne au vin une dimension supplémentaire, sans lui ôter ni son tranchant ni son dynamisme.
Rappel : Vouvray : Domaine du Clos Naudin (Philippe Foreau) 2007 – 30/06/09 (PC)
DS17 – PC17 – LG16,5+ – PR17,5 – MF17,5 – MS17,5 – EG17. Note moyenne : 17,1
Vin retenu mais profond, élancé, décidé, avec une minéralité très fraîche qui trace son sillon en bouche, dans un sillage aromatique remarquablement aérien (fleur de glycine ? entre autres jolies senteurs…). Je n’avais jamais goûté le vin sec du Clos Naudin aussi élégant et raffiné à ce stade de jeunesse.
7. France : Alsace Gewurztraminer Grand Cru Kanzlerberg – Domaine Spielmann 1998
(100% Gewurztraminer)
DS13,5 – PC(12,5) – LG14,5 – MS(14). Note moyenne : (13,6)
Robe assez dorée. Nez évolué, aromatique, avec des notes de champignon un peu insistantes. Un peu de sucre, matière légère, acidité plutôt forte (surtout pour le cépage) ; des arômes évolués pas très net et une certaine maigreur ne facilitent pas l’identification du cépage.
8. Suisse : Valais – Marie-Bernard Gillioz « Saint-Léonard » Cornalin 2003
(100% Cornalin)
DS14,5 – PC14 – LG14,5 – MS14,5. Note moyenne : 14,4
Robe sombre, pratiquement aucun signe d’évolution, encore des reflets violacés. Nez fruité, simple, légèrement fumé, notes d’agrumes et de clou de girofle… Matière serrée, jeune, linéaire, vaillante mais sans finesse aromatique.
9. Italie : Chianti Classico Riserva – Fattoria di Felsina « Rancia » 1999
(Sangiovese très majoritaire)
DS17 – PC17 – LG16,5/17 – MS16,5. Note moyenne : 16,8
Rouge sang brillant, légèrement dépouillé, petit nuance brune en bordure. Nez piquant, racé, articulé avec des notes de graphite et de café qui peuvent évoquer le Médoc… mais aussi des inflexions vers la farine de châtaigne, la terre battue et le fumé ; initialement timide, le fruit tend à ressortir à l’aération. Bouche serrée, fumée, avec des tannins fermes mais très fins, une acidité vive, presque tranchante, mais surtout un grand fruité alerte et sanguin, qui s’exprime de plus en plus librement au fil de la dégustation.
10. Italie : Barolo – Giuseppe Rinaldi « Cannubis-San-Lorenzo/Ravera » 1999
(100% Niebbiolo)
DS18 – PC18 – LG17,5/18 – MS18. Note moyenne : 17,9
Robe profonde pour un nebbiolo, grenat intense et nuancé, peu des reflets orangés. Nez magnifique, éthéré, floral, qui livre immédiatement (contrairement au chianti de Felsina) un fruit intense et suggestif., riche des nuances attendues de goudron, d’iris, de violette… On retrouve cette remarquable qualité de fruit en bouche, cette classe et cette « gourmandise » (le mot est mal choisi, c’est un barolo, qui garde une certaine austérité, qui reste malgré tout sur son quant à soi), on en oublie presque la forte charge tannique (mais tannins fins, d’un naturel parfait). Évidence rare et grand respect du raisin, vin abouti : un point pour les longs élevages en foudre.
11. Italie : Barolo – Voerzio « Brunate » 1997
(100% Niebbiolo)
DS15,5 – PC15,5 – LG15 – MS15. Note moyenne : 15,3
Belle robe assez dense, nettement orangée en bordure. Nez puissant, diversifié et aromatique, mais au fruité beaucoup moins spontané (et moins présent) que le vin de Rinaldi : nuances florales, empyreumatiques et de quinquina sur un fond presque surmûr. Matière veloutée, intense, légèrement confite, chaleureuse, finale tannique manquant de fraîcheur.
Rappels :
a. Italie : Barolo – Roberto Voerzio « Brunate » 1997 – 08/08/2009 (LG)
DS14 – PC(14,5) – LG14,5 – MS14,5 – MF14,5 – VM15. Note moyenne : 14,4
Fruit très mûr pour des notes soutenues de cacao, de fleurs, de cerise, d’amande, de menthe. Subtile trace disgracieuse de colle scotch.
Bouche massive, tannique, avec un soupçon de sucre restant. Une production haut de gamme (Voerzio comme le Dugat-Py du Barolo ?), extrême, ne faisant pas dans la dentelle, qui plus est un peu dénaturée par les faveurs du millésime ?
b. Italie : Barolo – Roberto Voerzio « Brunate » 1997 : 14/10/2005 (PC)
DS16 – PC16 – MS15 – JP16,5. Note moyenne : 16
Robe très dense, bords bruns orangés.
Nez assez fin, varié, expressif. On sent de la confiture de groseille, de mûre, du goudron, des épices, de la viande fumée, avec une acidité volatile présente qui amène de la complexité.
La bouche est tannique, serrée, viandée, prodigue en nuances aromatiques, virile, engagée mais élégante.
c. Italie : Barolo – Roberto Voerzio « Brunate » 1997 – 23/1/2003 (PC)
DS13,5 – PP13,5 – PC14 – LG13 – JP12,5 – TK13. Note moyenne : 13,5
Encore une robe fournie, avec des reflets plus bruns qu’orangés.
Premier nez réduit (camembert), puis un fruit très mûr (myrtille), compoté, massif, monolithique.
Très dense, tannins serrés manifestant une certaine raideur. Un bâti puissant, sans charme ni personnalité pour l’instant – à revoir.
12. Italie : Barolo – Sandrone « Cannubi Boschis » 1997
(100% Niebbiolo)
DS16 – PC16 – LG15,5 – MS16,5/17. Note moyenne : 16,1
Robe solaire, évoluée, bordure brune. Nez de belle ampleur, confit, un peu lactique, puis à l’aération davantage fruité et épicé. Bouche suave, juteuse, veloutée, saveur d’amande et de cerise confite ; plus de finesse structurelle que dans le vin de R. Voerzio, mais une présence alcoolique très importante, vraiment solaire…
Rappels :
a. Italie : Barolo – Luciano Sandrone « Cannubi Boschis  » 1997 – 14/10/05 (PC)
DS17 – PC16,5 – MS17 – JP17. Note moyenne : 17
Robe dense, brunie, qui paraît évoluée.
Le nez est plus frais que ne la robe ne le laisse supposer, complexe et fondu, avec une captivante floralité qui monte à l’aération, complétée par des notes épicées et viandées.
Le fruit est encore plus expressif en bouche qu’au nez ; on ressent beaucoup de fraîcheur malgré sa maturité confiturée. La trame, très suave et élégante, assez souple pour un Barolo, est assez bourguignonne dans l’esprit. Énormément de charme et d’ampleur, mais apparemment moins de typicité dans les arômes et la structure que dans d’autres vins goûtés ce soir, y compris parmi les « modernistes ».
b. Italie : Barolo – Luciano Sandrone « Cannubi Boschis » 1997 – 23/01/03 (PC)
DS15 – PP14 – PC14 – LG14,5 – JP14 – TK14,5. Note moyenne : 14
Aspect dense avec quelques reflets orangés.
Nez intense mais assez simple : cerise, tabac, pointe viandée (viandox, sauce soja).
Le fruit apparaît nettement confit, solaire, confinant au caramélisé, avec des saveurs assez prenantes de cachou et de goudron ; la finale semble un peu mince, avec de la chaleur et une acidité volatile marquée.
13. Usa : Californie Napa Valley – Heitz Wine Cellar Cabernet-Sauvignon 1995
(100% Cabernet Sauvignon)
DS14 – PC14 – LG14,5 – MS14. Note moyenne : 14,1
Nez dominé par l’eucalyptus et le menthol, notes lactiques aussi. On retrouve ces arômes en bouche, une matière assez discrète, ronde, un peu sucrée, dont la principale qualité réside dans un grain tannique assez fin.
14. Suisse : Valais – Christophe Abbet « Humagne Rouge » 2006
(100% Humagne Rouge)
DS15,5 – PC15,5 – LG15/15,5 – MS16. Note moyenne : 15,5
Robe tendre. Nez précis, frais et typé, bon équilibre en un fruité tonique (myrtille, airelle, groseille ?) et des notes herbacées confinant au camphre, qui me rappellent les notes camphrées « schisteuses » que l’on peut trouver dans certains vins de Collioure ou de Berlou. Souple, vif mais aimable, frais en bouche, beaucoup de justesse et de netteté aromatique, finale enlevée.
15. France : Châteauneuf-du-Pape – Domaine du Vieux Télégraphe 2000
(Grenache noir 65%, Mourvèdre 15%, Syrah 15%, Cinsault, Clairette et divers 5%)
DS15 – PC15 – LG15 – MS15,5 . Note moyenne : 15,1
Tannique, serré, alcoolisé : un châteauneuf sérieux, assez austère dans sa richesse solaire ; peu de moelleux, peu de fraîcheur aromatique, mais une trame tannique fine et étirée.
16. Suisse : Valais – Marie-Thérèse Chappaz Malvoisie (Grain Noble non précisé sur l’étiquette) 2002
(100% Malvoisie soit Pinot Gris)
DS14 – PC13,5 – LG14 – MS14,5 . Note moyenne : 14
Nez confit, arômes de nèfle, de pomme cuite et de caramel, boisé assez perceptible. De l’alcool, du gras et du sucre en bouche, les notes boisées un peu collantes n’améliorent pas la cohésion de l’ensemble, riche mais pataud, presque écœurant en finale.
17. Suisse : Valais – Anne-Catherine et Denis Mercier « Grain noble ConfidenCiel Flétrie sur Souche » Ermitage 2003
(100% Ermitage soit Marsanne)
DS15,5 – PC16 – LG15 – MS16. Note moyenne : 15,6
Robe ambrée. Nez assez « blet », comme le précédent (kaki, nèfle), mais orné des notes épicées, terpéniques et exotiques (datte…) plus affriolantes. Bouche ronde, concentrée, de belle présence, richement liquoreuse et peu acide mais qui parvient à rester gourmande et au final à captiver le dégustateur.
18. Allemagne : Weingut Fritz Haag Brauneberger Juffer Sonnenuhr – Riesling Spätlese 2002
(100% Riesling)
DS15,5 – PC15,5 – LG15 – MS15. Note moyenne : 15,3
Jaune tisane. Nez très mentholé, ou plutôt verveine ? citron vert aussi ; un peu évolué mais frais et engageant. Bouche fringante, légère, avec une jolie suavité mais surtout une grande fraîcheur aérienne. Magnifique « nettoyant » de fin de repas. Merci David.
 
En conclusion :
Chaque tire-bouchon aura tiré son épingle et surtout ses bouchons du jeu. Les notes sont très serrées. Aucun produit ne se démarque dans le haut du panier. A l’inverse, seul le couteau Suisse (modèle « Officier) » a été mal noté. En cause la présence de quatre vrilles contre cinq pour tous les autres. Efficace avec un bouchon synthétique de 35 mm lors d’une sortie champètre, il s’avère totalement rhédibitoire en toute occasion pour sortir en toute sécurité un bouchon de liège de 49 mm d’un vin de vingt ans d’âge et plus !
A faire (indispensable) : copier/coller pour information à Victorinox Switzerland.
 
Bref, Toulouse c’est à voir. Ses habitants sont charmants, mais certaines pépettes s’habillent sans talent, comme partout. Bon, elle, elle a fait fort : je lui décerne la casaque du mauvais goût vestimentaire.
pois et rayures : casque du mauvais goût
Si vous allez à Toulouse, pensez à visiter ses musées. A coup sûr vous ne le regretterez pas !
muséum d'histoire naturelle de toulouse I
On connaît désormais la véritable cause de la disparition des dinosaures : l’abus de cassoulet de Toulouse !
muséum d'histoire naturelle de Toulouse II
muséum d'histoire naturelle de Toulouse III
Le muséum d’histoire naturelle de Toulouse et ses jardins botaniques qui ne manquent pas de piquant.
cure dent toulousain
Les fameux cure-dents de Toulouse !
les jardins du muséum de Toulouse
les jardins du muséum II
Jardin botanique in situ, et jardins du Muséum hors de l’hyper-centre. Eux aussi valent le déplacement !
les jardins du muséum III
Capitale de l’aviation et spatiale ? Même les légumes lévitent à Toulouse ! C’est pas une preuve ça ?
Cité de l'Espace I
Une autre preuve !
Cité de l'Espace II
Et encore une ! La Cité de l’Espace. Unique en Europe, naturellement.
Cité de l'Espace III
Et une autre !
Cité de l'Espace IV
Et encore une !
test mnémotechnique toulousain
Moyen mnémotechnique toulousain.
 
Toulouse, est vraiment une bien jolie ville. Ce qui lui manque peut-être, ce sont de larges avenues, à la façon du baron Hausmann. J’ai parfois eu l’impression que la ville grandit, grandit, et que la taille de ses vêtements ne suit pas.
Enfin, il y a un problème avec les ponts sur la Garonne : ils sont tous troués ! C’est peut-être dangereux.
(ils ont du manquer d’argent pour les finir).
pont troué I et II
Pont Neuf troué au premier plan (le plus vieux de la ville bien sûr) et un autre pont -troué- en arrière plan.
ponts toués II
Ponts troués III et IV.
Laurent