De Vinéa 2011, des parfums d'Arvine et de quelques autres vins

Quelques vins marquants sinon remarquables dégustés lors de mes passages dans la rue Vinéa.
 
Cépage Petite arvine : plusieurs vins (sans ordre de préférence ou distinction quelconque), cités  en raison de leur aromatique, fraîcheur, équilibre, longueur, typicité. De très beaux vins, au-dessus du lot.
+ Petite Arvine 2010 et Petite Arvine Grande Année St-Pierre 2001 cave René Favre & Fils (St-Pierre de Clages/Chamoson). La PA 2010 (cuve) est d’une très grande finesse, franchise et expressivité. Très typée. Superbe. Le second vin, élevé en barrique, s’est montré très frais et équilibré lui aussi. L’élevage ne masquant en rien la typicité. Aucunement sur le déclin.
+ Petite Arvine 2010 de Thierry Constantin (Pont-de-La-Morge) : un vin dégusté à 3 reprises dont une fois au cours du repas au restaurant De Courten, en accompagnement d’un bar de ligne rôti aux saveurs méditerranéennes (très bel accord).
+ Petite Arvine Les Perches 2010 de Benoît Dorsaz (Fully). Fraîcheur, droiture, fruité et typicité. Un vin très expressif.
+ Petite Arvine 2010 cave du Vieux Moulin, Romain Papilloud (Vétroz). Constat similaire. En 2010, les plus belles PA sont des vins très aromatiques, vineux et fins, très droits.
+ Petite Arvine Grain Noble 1996, Cave de la Liaudisaz, Marie-Thérèse Chappaz (Fully) : dégusté au stand de la Charte Grain Noble ConfidenCiel, ce vin qui avait une toute petite note de rancio exprimait toute la grâce et le charme de ce cépage en vin flétri.
 
A la cave de Madeleine et Jean-Yves Mabillard-Fuchs (Venthône), je n’ai dégusté que l’humagne blanche 2010. Un vin à faire aimer ce cépage. Le mot équilibre prend ici tout son sens. Magnifique tout simplement.  Cette humagne n’apparaissait pas dans la liste des vins présentés par le couple de vignerons, mais elle nous a été servie à Hervé Lalau et moi en catimini par Madeleine Mabillard. Merci à elle. Encore un vin dégusté avec John Favre de la cave René Favre & Fils, le Johannisberg 2010. Belle expression aromatique et fraîcheur en bouche remarquable. Chez Alexandre Delétraz, Cave des Amandiers (Fully) : le trio de vins rouges était tout simplement enthousiasmant : humagne rouge, cornalin et syrah. A en presque éclipser les beaux vins blancs. Chez André Fontannaz (Vétroz), Cave de La Madeleine : l’amigne 2010 et la syrah barrique 2009 sortaient du lot ce jour-là. Je n’oublierai pas de citer pour finir le Cornalin 2009 barrique de Thierry Constantin.
 
Laurent