A Lyon, je déboule dans les Traboules, et me visse dans les Bouchons

Il n’est pas fini le bon temps, il continue (enfin, espérons !). Retour de vacances ce vendredi soir, après une promenade à Lyon, Toulouse puis en terres catalanes -plus précisément sur la Côte Vermeille. Pour cette dernière, c’était un retour. Pour les deux villes, une découverte. Et tout ça toujours sous le soleil (nous passerons sous silence la petite bruine de samedi à Toulouse et le petit orage qui laissait à croire que la ville allait se noyer parce que trois évacuations de caniveau étaient bouchées).
Au retour, après une traversée du Roussillon, puis du Languedoc et d’une partie du couloir rhodanien  avec un vent qui a du décorner plus d’un cocu, arrivée à la maison, où nous avions un centimètre de neige sur le sol et sur les autos le lendemain matin.
Aujourd’hui quelques souvenirs lyonnais, façon cuisine lyonnaise (abondant quoi !).
 

Lion de Lyon

Lion de Lyon

Lyon aura été une ville coup de coeur assurément ! Une grande et belle cité où tout semble être à sa place. Ainsi, même la Banque Cantonale de Genève se trouve face au Rhône !
Certes, le plan de circulation est totalement infernal pour celui qui découvre la ville(mais on s’en fout un peu, une fois la voiture dans le parking de l’hôtel, vive la marche à pied, le métro, voire la Ficelle). Je ne suis pas venu ici pour me prendre la tête (d’Or).
Mais tout de même ! Ces automobiles parquées systématiquement en double file, ainsi que sur tous les passages piétons, ça ne fait pas propre en ordre (tiens depuis l’avènement de l’ère Sarko, on nous bassine à tout va avec le développement durable, et tout le toutim, faut voir à quoi ressemble une place après le départ du marché ! C’est hallucinant : papiers, plastiques, cartons jonchent le sol et attendent l’arrivée des éboueurs. Lamentable.
Sinon, quel charme, quel plaisir de déambuler dans les rues, de découvrir les traboules, les Bouchons et leur cuisine. Ces bouchons sont soit « authentiques », soit « vrais » où « véritables », c’est à choix.
Promis, je n’attendrai pas la retraite pour retourner m’attabler et visiter la capitale des Gaules ! Allez hop,voici Lyon en quelques photos et quelques adresses :
 
ICEO, fin jeu de mots pour un restaurant à la cuisine légère et bien maîtrisée, toute faite de spécialités méditéranéennes. De l’extérieur, je croyais m’approcher d’un restaurant universitaire (pardon David !). A l’intérieur, c’est coloré, l’ambiance est jeune, détendue, mais surtout, on y mange très bien ! Une très bonne première étape gourmande à lyonnaise, un peu magique aussi (un étonnant et épatant prestidigitateur passe de table en table actuellement au ICEO les week-end). Une adresse proposée, certains l’auront compris, par mister Pignolo. Ce dernier en a quasiment fait sa cantine pour ainsi dire. De plus, c’est aussi au ICEO que se réunit son groupe de dégustation. On doit être dans le quartier de Gerland je crois (pas évident la nuit et en arrivant en métro). C’est au 147 avenue Jean Jaurès. Le restaurant paquebot a son site ici
 
Côté restaurants après ICEO, voici venue l’heure des Bouchons, au coeur du Vieux-Lyon !

Bouchon Lyonnais

 
David nous a conduit au Laurencin, qui est, vous vous en douterez, un véritable Bouchon lyonnais ! Un restaurant où l’on mange comme des lyonnais, bien évidemment. C’est très bon, mais aussi, proprement gargantuesque. Et je sais je quoi je cause, me nourissant à la table de Madame Vins-Confédérés depuis plus de seize ans ! Le menu « lyonnais » à 15 € peut nourrir deux provinciaux ou trois parisiens. Le Laurencin se trouve au 24 rue Saint-Jean. Dans le cinquième arrondissement. Il est ouvert tous les jours, et sert sa généreuse cuisine midi et soir. Son téléphone : 04 78 37 97 37.

Cervelle de Canuts

Salade verte et terrine de lentilles du Puy

Souris d'agneau et gratin dauphinois

 
Le lendemain, enfin rassasiés de notre déjeuner lyonnais au Laurencin, nous revenons rue Saint-Jean, mais au numéro 33, et nous poussons la porte de L’Amphytrion. C’est le Bouchon qui promettait de mettre les bouchées doubles. Il a tenu parole. Pour comprendre l’ambiance des lieux, voir les photos ci-dessous. Tél. : 04 78 37 23 68. On y sert non stop de midi à minuit. Si vous voyez Estelle Edwige (au service), évitez d’être sur son chemin. La demoiselle, sans être callypige, à la fâcheuse habitude de heurter le dossier de votre chaise. Une fois ça va, mais tout au long du repas, c’est pénible.

L'Amphytrion

L'andouillette de l'Amphytrion

L’andouillette ? Ce sera pour la prochaine fois !
Côté vin, pas de chichis. Le beaujo 2008 nous ayant été déconseillé, nous nous sommes rabattus sur du Côtes-du-Rhône au pichet. On a aussi testé (avant le repas, à l’apéro) un Macon-Luigné bien sympa aussi.

l'Amphytrion II

Le français Lyonnais

Le français lyonnais, c’est déjà tout un programme. Mais les Bouchons de Lyon mériteraient une AOC !

Bien entendu, c’est pas du fast-food (quel bonheur !). Si vous arrivez sur le coup de 13h00, assurez-vous de n’avoir aucun rendez-vous avant 15h30 heures trente (deux heures pour manger et 30′ pour vous rendre à votre rendez-vous !).
St-Jean, l’apôtre du bonheur ? A Lyon ça ne fait aucun plis.

véritable bouchon Lyonnais

Ceci est également un véritable bouchon Lyonnais (ne vous fiez pas au feu tricolore en fond d’image) !
 
Pour bien manger, il faut de bons produits. Vous en trouverez dans les halles de Lyon. Elles sont situées à proximité du « stylo bille » ou « crayon » (la fameuse tour du Crédit lyonnais et aussi du plus haut hôtel d’Europe, le « Radisson SAS »). Si tu vas à Lyon, vas-y (aux halles) ! Soit, les commerces ici, c’est haut de gamme. Mais tout de même, se voir proposer un verre de muscadet et une demi douzaine d’huîtres à dix heures du matin (j’ai décliné l’offre…), c’est à vivre ! Avec des meilleurs ouvriers de France en veux-tu en voila, et champions du monde, il y a du beau monde in situ. Je reviendrai sur le fromager de la place prochainement.

halles de Lyon

Bahadourian, épicier

Et puis Lyon, c’est aussi

les toits de Lyon

ici, le Père Noël doit avoir du boulot !

 
Les Traboules : ça se visite, mais au bon vouloir de leurs habitants, qu’il convient de respecter en se montrant discret. On ne se défoule pas dans les Traboules.

traboule I

traboule II

traboule III

traboule IV (La Tour Rose)

traboule V

traboule VI

Stylo ou crayon ?

Depuis la colline de Fourvière, une vue  imprenable sur la ville. Le Mont-Blanc est visible à l’horizon ? La pluie sera là sous trois jours parait-il.

la fresque des lyonnais

Il ne manque que David « Pignolo » sur la fresque des lyonnais. Un grand merci à toi pour nous avoir apporté ton assistance à découvrir Lyon.

CIAO CIAO

Laurent