Boire en Suisse

Voici quelques semaines, je découvrais devant ma porte d’entrée quelques bouteilles de vins dont le millésime le plus récent était un 1985. Le plus vieux étant de 1972.
J’ai ouvert la première de ces huit bouteilles aujourd’hui. Il s’agit d’un pinot noir 1984 de Salquenen, d’Anton Lenggenhagger (hé oui, vous comptez bien, il a bien la 4G Monsieur Lenggenhagger) vigneron à Salquenen.
La robe conserve un aspect étonnamment jeune, puisque d’un rouge sombre. Le pourtour du disque est d’un joli rouge rubis. Point de couleur orangée donc. Au nez, le fruité n’est pas des plus éclatants, ni intense, mais il n’est en aucun cas tristounet.
Aucune impression de faux goût. Des notes de moka, de groseille à maquereau, d’écorce d’orange. C’est plutôt complexe.
La bouche est vive, franche et fraîche, agréablement constituée. L’attaque conserve de la vigueur, le milieu de bouche possède une bonne amplitude, sans mollesse. Jolie finale, qui si elle ne fait pas la queue de paon, n’en possède pas moins une longueur des plus correctes.
Une bien belle surprise donc !