La cuvée Mélèze des Caves du Paradis

J’avais rencontré Olivier Roten, l’an passé, lors des caves ouvertes, peu de temps après qu’il reprenait la direction des Caves du Paradis à Sierre, faisant suite à ses parents.  J’ai eu le plaisir de le croiser à Genève récemment et j’ai pu déguster une sélection de ses vins.
Je vous présente aujourd’hui la cuvée Mélèze, millésime 2015.
L’idée étant de revenir à une pratique ancestrale en Valais : l’élevage d’un vin en bois de Mélèze. Ici, il s’agit d’un fût de 228 litres. Je pense qu’à l’origine, il devait s’agit de petits foudres de contenances diverses.
En dépit de son nom qui évoque le bois de son élevage, cette cuvée est avant tout un assemblage de deux cépages traditionnels du Valais : La Petite Arvine et l’Humagne blanche.
Le nez offre un intensité tout à fait intéressante, sans être excessivement puissant. Mais il est complexe avec des notes d’agrumes (pamplemousse et citron jaune), de fleur et d’élevage (vanille et résine).
La robe, offre une belle robe jaune or intense, brillante et limpide. La bouche présente de la richesse, avec une belle attaque, puis le volume se met en place. On sent une touche tannique qui tapisse le palais, mais sans apporter une amertume toutefois. Jolie longueur finale.  N’hésitez pas à le servir très frais.
C’est un vin qui semble aujourd’hui encore bien jeune, qui mériterait d’être attendu deux voire trois ans certainement. Privilégiez-le à table, avec un mets fin, plutôt qu’à l’apéritif où sa richesse risquerait de le desservir.

Une association que j’aurais aimé tenter : la cuvée Mélèze 2015 des Caves du Paradis et les excellentes quenelles de brochet à la lyonnaise réalisées par Frédéric Marchand (Auberge du Prévoux, Le Locle).


Les liens Internet :
Caves du Paradis
Auberge du Prévoux