54 chasselas millésime 2016 de l'appellation Morges : et une bien belle idée sur le millésime !

Ce mercredi, s’est tenue la traditionnelle dégustation des chasselas de Morges au Domaine du Plessis, à Vufflens-le-Château.

Les vins ont été totalement préalablement anonymisés : tous ont été sortis de leur contenant originel, pour être placés dans une bouteille de forme identique, numérotée bien évidemment, et close par une capsule à vis.

Il n’y avait « que » 54 vins à déguster cette année (une paille) contre 60 l’an passé.
La dégustation s’est réalisée en 11 épisodes de dégustation de 5 puis 4 vins, où la quinzaine de dégustateurs a conservé les 24 cuvées les mieux classées (vive l’informatique qui permet cela en temps réel). Nous avons relevé le défi de les déguster en  à peine plus de deux heures de temps, mais avec tout le sérieux que nous imposait cet exercice.
Au terme du second tour, nous avons sélectionné six vins, qui ont eux-même été dégustés une nouvelle fois lors du tour final, à l’aveugle bien sûr, pour être classés de un à six. Soit une dégustation de 84 vins tout de même en une matinée (et même pas mal aux dents !).
Le classement des six vins retenus est désormais connu. Mais je vais le taire. C’est au tour des amateurs qui se rendront au stand du Journal de Morges, au salon DIVINUM (Parc des Sports de Morges, du 05 au 10 avril), de déguster ces six vins. Puis de proposer chacun leur propre classement, après une dégustation plaisir où hédoniste, sérieuse quand même, mais avant tout personnelle, puisque c’est le goût de chacun qui compte. Il devrait même y avoir quelques cadeaux pour certains.
Cette dégustation est importante en cette fin de mois de mars pour une autre raison que ce seul classement : elle permet de pouvoir juger la qualité du dernier millésime.
Et ce millésime 2016 possède de bien belles caractéristiques : un fruité déjà bien présent, intense. Des bouches riches mais fraîches, équilibrées, longues. J’ai fréquemment noté des notes minérales, qui apportent un supplément de complexité.
Enfin, et cela offre le sourire aux producteurs : les quantité de raisin à vinifier étaient très belles (après deux voire trois années où la production était insuffisante pour une raison où pour une autre).
Les choix de vinification et d’élevage apportant des différences souhaitables, que nous appelons « le style où la patte de chacun ».
Après le travail, place à une fort agréable agape réalisée par le traiteur Yves Bovy :

Des plats vraiment raffinés. Bravo ! Ils ont été accompagnés d’une sélection de vins de la Maison Bolle qui nous accueillait au Domaine du Plessis. Voici mes trois vins préférés de la série. Ajoutons y le mousseux La Licorne (photo absente).

Une très belle dégustation, de belles personnes, un excellent repas. Et en prime un soleil généreux dehors, accompagné de températures douces. La vie est belle en pays vaudois. Merci !