Et la Palme d'Or des vins dégustés à la Cinquième Glorieuse est attribuée à…

Avec près de quarante caves et producteurs valaisans et une cave genevoise, il était clair qu’il serait impossible de faire un tour complet et des producteurs et des vins proposés en seulement quatre heures de temps (la manifestation s’est tenue sur deux après-midi, mais je n’ai pu y venir que samedi).
Ce « petit salon », dont la sélection des caves retenues est pointue, est l’ouverture aux oenophiles des 4 Glorieuses, quatre rendez-vous de mai avec les mêmes producteurs -par groupe de dix, qui sont réservés aux professionnels (cavistes, restauration, …).
Cette manifestation – à la parfaite organisation- s’est déroulée à l’hôtel Vatel à Martigny. Elle a été créée par Christophe Roch et Nicolas Reuse, et s’est déroulée vendredi 23 et samedi 24 mai. Bravo à eux !

Dans le patio de l'hôtel Vatel à Martigny.

Dans le patio de l’hôtel Vatel à Martigny. Crédit photo : La Cinquième Glorieuse.


De Martigny à Sierre, les vins de Petite Arvine m’ont beaucoup plu. Chez Gérald Besse, Benoît Dorsaz (Les Perches), Yvon  Roduit (La Murgère), Philippe Darioli, Jean-Claude Favre, Stéphane Remondeulaz, Robert Taramarcaz et enfin chez Nicolas Zufferey. Ce à quoi l’on peut et doit aussi ajouter les vins dégustés la semaine précédente aux Caves ouvertes valaisannes chez Thierry Constantin, Romain Papilloud, David Rossier, à la Cave Le Bosset (Leytron), ou encore chez André Fontannaz lors d’Arvinis en avril dernier. Une autre petite arvine aura également été dégustée :
L'Instant Volé 2005 de benoît Dorsaz. Une petite arvine surmaturée, légèrement oxydative élevée en barrique durant sept années !

L’Instant Volé 2005 de Benoît Dorsaz. Une petite arvine surmaturée, légèrement oxydative élevée en barrique durant sept années !

Instant de surprise, instant d’émotion, instant d’éternité…

voici L’Instant Volé 2005 de Benoît Dorsaz.

Véritable parangon de l’originalité parmi les vins dégustés lors de la Cinquième Glorieuse, il est distingué d’une Palme de Platine, une récompense offerte aux crus hors normes, aux grands vins d’émotion. Cette cuvée en fait incontestablement partie !

Le Païen 2012 de Philippe Darioli

Le Païen 2012 de Philippe Darioli, Palme d’Or des vins dégustés à la Cinquième Glorieuse 2013

Palme d’Or des vins blancs secs dégustés à la Cinquième Glorieuse,

voici le Païen 2012 de Philippe Darioli.

Mais il y avait aussi de très beaux vins blancs de Fendant, de Johannisberg, d’autres Païen (Yvon Roduit par exemle), de superbes Marsanne aussi (Philippe Darioli, Yvon Roduit, Gérald Besse -toujours eux!  ).
Surprise chez Didier Joris, avec un chardonnay 2012 d’une grande finesse, au fruité complexe et distingué, mais légèrement doux (les levures ne sont venues à bout de l’ensemble des sucres).

Didier Joris et xavier Bagnoud

Didier Joris, l’ancien professeur d’oenologie à Changins est  vigneron à Chamoson – en bio depuis plusieurs années. Ici, en conversation avec Xavier Bagnoud.


Assurément, le millésime 2012 aura permis de réaliser de très beaux vins blancs, structurés certes, mais d’une grande fraîcheur.
Du côté des vins rouges.
En 2012, comment ne pas citer les gamays de Gérald Besse, celui de Mikaël Magliocco, ainsi que son pinot noir, les  jolis cornalin et humagne rouge chez Philippe Darioli, le cornalin encore chez Stéphane Remondeulaz, chez Yvon Roduit aussi.

Parmi ceux du millésime 2011 (plus nombreux),  Syrah et Cornalin Les Serpentines de Gérald Besse, le cornalin La Chaille d’Yvon Roduit est récompensé du « Prix spécial du Jury ». Relevons la belle humagne et aussi la syrah de Stéphane Remondeulaz. Chez Mikaël Magliocco, une syrah puissante, un peu carrée actuellement, mais aussi un assemblage Nuance Noire  remarquable. Chez Benoît Dorsaz, dans la gamme Quintessence le choix est vaste : merlot, cabernet franc, cornalin et syrah. Chez Jean-Claude Favre : un pinot noir élégant et cornalin concentré et séveux.

Quel Festival que voila, les festivaliers étaient heureux. Bravo encore !