Vendanges dans le coteau "Les Murailles" d'Henri Badoux à Aigle

Les vendanges c’est de la sueur, de la peine physique mais fort heureusement aussi de la joie et de la bonne humeur, surtout quand le beau temps est de la partie…
Hier cinq octobre, sous le soleil du Chablais, j’ai pu vivre près de trois heures durant cette ambiance sur un coteau pentu, dont le chasselas qui en est tiré est certainement l’un des plus connus en Suisse :

Les Murailles, d’Henri Badoux !

Daniel Dufaux, l’oenologue de la maison H. Badoux m’a permis d’assister à ces vendanges, où une importante équipe (il a évoqué un chiffre de 120 personnes au total pour la cave !) a travaillé d’arrache-pied, enfin sécateur à la main ou caquolet sur le dos. Durant près de trois heures de temps, j’ai observé cette troupe quasi silencieuse sous l’effort se déplacer de parchet en parchet, vu les bacs se remplir et se vider.
En point d’orgue de ce moment, il y a eu l’arrivée de l’hélicoptère, venu chercher la récolte sur ce coteau si difficile d’accès (la « route » est déjà étroite pour une voiture par endroits,  y faire circuler un tracteur et sa remorque équivaut à une prise de risque importante et une perte de temps significative).

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La voie est-elle a nouveau libre pour moi ?

En plaine, variations sur un thème géométrique : palissage ou gobelet ? L’un grignote du terrain, l’autre résiste !

Concentration maximale pour le pilote qui se doit d’être à la fois rapide et précis. C’est normal, il y a des hommes en bas ! Ambiance très « Men at work », non ? A 500 mètres de là, tout est prêt pour réceptionner les bacs et les conduire à la cave, distante de deux kilomètres. A droite, le Château d’Aigle, musée vaudois de la vigne et du vin.