Journée médiévale au Château de Chillon avec mise en bouteille du vin du Clos de Chillon

C’est aujourd’hui 15 septembre 2012 !
Le Clos de Chillon, représente 12.600 mètres carrés de surface. Il se trouve à proximité immédiate du Château de Chillon bien sûr, soit aussi à proximité immédiate du lac Léman.
Avec le millésime 2011, un nouveau processus de vinification et d’élevage du vin a été mis en place. Abandon des cuves inox pour des fûts de chêne (bourguignons, tous issus du même producteur beaunois). Des fûts qui ne sont pas neufs : ils ont déjà connus plusieurs vins -de chardonnay- et qui réalisent l’entier de la vinification et de l’élevage. Le vin du Clos de Chillon est réalisé intégralement intra muros, ce qui est très certainement unique dans un château Suisse.
Les deux fermentations, alcooliques et malolactiques,  sont réalisées dans ce contenant. La première prend son temps, tout l’hiver si nécessaire, la seconde suit tranquillement dès le printemps. Le vin est bâtonné jusqu’à une fois par semaine, selon dégustation. Ce travail des lies nourrit le vin, lui apporte un peu de structure, de rondeur. La mise en bouteille intervient tardivement : onze mois après la récolte, soit aujourd’hui ! Elle se fait après une filtration très grossière.
Messieurs Jean-Pierre Pastori, directeur de la Fondation du Château de Chillon, à gauche, et  Daniel Dufaux, oenologue, à droite évoquent les grands changements du Clos de Chillon.
Monsieur Eddy Bertholet (ci-dessous), responsable de la viticulture, a évoqué son travail dans les parcelles de vignes, des défis que cela représente, en raison de la proximité immédiate du lac tout particulièrement. Lundi passé, le sondage des baies affichait quelque 62° oechslés. Les vendanges, en plusieurs tris, débuteront vraisemblablement dans un peu moins d’un mois, selon la météo.
A bas la vis, vive le bouchon ! La re-création du vin impliquait de repenser l’ensemble des paramètres de sa réalisation, jusqu’au bouchon, qui est de fort belle qualité, et est plus long qu’auparavant. Il coûte ni plus ni moins que trois fois le prix de l’ancien.
Nous aurons dégusté les deux derniers millésimes, commentés par Daniel Dufaux, oenologue chez Henri Badoux qui suit ce cru désormais.
Bien au-delà d’un simple changement stylistique, les progrès constatés sont remarquables. Je reviendrai sur ce sujet ultérieurement. A vous de vous rendre aujourd’hui au Château de Chillon et de vous faire votre avis !
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