Un jour, le nez dans le Dézaley

J’ai eu hier le bonheur et aussi l’honneur de participer en qualité d’invité à une dégustation de sélection de la Baronnie du Dézaley. J’y reviendrai bientôt.

Dès aujourd’hui, je vous livre le « final » de cette dégustation, soit le compte rendu des deux derniers vins dégustés lors de cette séance.

Deux vins dégustés pour le plaisir et qui ne sont pas issus d’un membre de la Baronnie. Il faut d’ailleurs saluer ici l’état d’esprit de cette association, qui joue le jeu de l’ouverture totalement. Ces deux vins provenaient du Clos des Moines, propriété des vignobles de la Ville de Lausanne. Cette dernière possède un autre joyau dans le Cru, Le Clos des Abbayes.
Dézaley Clos des Moines 1976 : un vin d’une présence au nez exceptionnelle par sa fraîcheur aromatique (fleur de buis, cassis puissant). Finesse en bouche prodigieuse. Les producteurs présents étaient stupéfaits. C’est géant de voir ces hommes expérimentés (Luc Massy, Louis-Philippe Bovard tout particulièrement, mais les autres producteurs présents le sont aussi) être renversés par un cru qu’ils connaissent et chérissent. Ce n’était pas leur bébé, mais ce Dézaley leur aurait arraché des larmes (de joie).
Dézaley Clos des Moines 1969 : robe cognac assez clair. Une classe folle, complexe (moka, fruits confits), riche, dense, frais, tonique. Ce vin se bonifie à l’aération. Stupéfiant.