Torrée j'adore !

Sous le sommet de Pouillerel, au lieu-dit du Gros-Crêt, point de garde montante ou descendante, de fabrique de cigares, pas plus que de Carmen ou de Don José. Même le temps magnifique de la veille nous avait quitté sans crier gare. Qu’à cela ne tienne, nous avions tous les ingrédients et les personnes pour réaliser la fameuse torrée neuchâtoise. Musique et mode d’emploi :

Il fallait être courageux pour faire une torrée ce mercredi 12 octobre à La Chaux-de-Fonds. Brume et vent glacial s’étaient invités sans gène. Nous le fûmes. Bien sûr, nous aurons fait le chemin à pied. Il est possible toutefois de laisser sa voiture juste sous la ferme du Gros-Crêt, à six cent mètres de là.

Du feu, puis les indispensables braises pour la cuisson des saucissons :

Pendant ce temps, préparation…


De véritables saucissons neuchâtelois IGP,  des feuilles de chou pour les emballer, du papier de boucherie (ici du papier sulfurisé car notre papier de boucherie était plastifié), de la ficelle et…

… un journal de l’Impartial. Pour des raisons qui restent scientifiquement obscures, le résultat d’une torrée avec un exemplaire de l’Express, au contenu quasi identique et provenant pourtant de la même imprimerie est systématiquement décevant. Comprenne qui pourra.

Le premier saucisson va être enfoui sous les braises.

A l’apéro, le très bon chasselas Champréveyres 2010 d’Alain Gerber (Hauterive, NE), puis, à table, la non moins délicieuse cuvée de St-Saphorin Manus Extrema 2008 de Pierre Monachon (Rivaz, VD).

Sortie du foyer pour cette saucisse.

Bon appétit.

Bien sûr, ne jamais partir sans laisser une place propre en ordre pour les suivants :

Un grand merci à Ariane et François pour cette torrée et l’excellent moment passé sous Pouillerel. Comme quoi, les frimas…
Laurent