Boire en Suisse

Ce week-end, j’ai eu bien du plaisir avec deux vins de pinot noir. Tous deux issus du millésime 2007, et tous deux vaudois.
Invité en France voisine, j’avais apporté avec moi quelques topettes à partager, mais surtout à offrir.
J’ai donc eu grand plaisir à déguster le Servagnin (de Morges) 2007 d’Henri Cruchon. Un pinot noir de La Côte. Un vin au joli fruité, expressif et agréablement puissant, à la bouche suave, fine et fraîche. Du pur plaisir. Il s’est dégusté en accompagnement d’une tartiflette (je n’étais pas en Franche-Comté voisine, mais en Haute-Savoie).
Le second vin aura été la Réserve des Héraults des Frères Dubois à Cully, dans le Lavaux. Un vin de robe assez sombre et mate. J’ai crains un moment que ce vin austère, aux tanins un peu revêches à l’ouverture (surtout au regard de ceux très suaves du vin d’Henri Cruchon dégusté la veille), passe mal auprès de mes hôtes. Il n’en a rien été, bien au contraire. Mes hôtes ont été conquis et, à l’unanimité ont encensés ce vin.  Hip, hip, hip hourra ! Très joli fruit complexe, si la bouche était à l’ouverture quelque peu stricte, elle était parfaitement définie. Voici un pinot noir encore jeune, qui devrait, s’il vous en reste une ou deux bouteilles, vous offrir un sacré plaisir dans quelques trois à cinq ans. Dégusté avec un gigot d’agneau et ses haricots et pommes de terre vapeur.

Hop, hop, hop, si l’on se souvient de La Colombe noire de Raymond Paccot dégustée et commentée ici tout récemment. Où encore de la cuvée Grain Pinot (2002) de Marie-Thérèse Chappaz, dégustée voici un mois grosso modo, et également commentée en ces pages.
Laurent