Chéri, ton pinot noir pinote, mais mon chapon lui, il pond pas…

Or, alors que Manu Delmas cherchait à marier la dinde (NDLA : le volatile, n’y voyez pas un lien avec une blogueuse bien connue) avec un vin, Madame Vinsconfédérés, décidait de nous offrir un chapon à rôtir. Et quel vin avec ce noble castrat ? Un pinot noir m’assurait-elle.

La « bête » n’est point trop cuite ! C’est le persil plat placé sous sa peau qui aura noirci. Farce interne et externe, le chapon a été « bourré » par une farce maison.
Fort bien, c’est avec un pinot noir 2002  de Marie-Thérèse Chappaz que le chapon se mariera. Pour des noces d’or ?
Belle robe rubis soutenu. Légers reflets tuilés en remuant le vin dans le verre. Joli nez, fin, floral (pivoine) et fruits rouges (groseille mûre), en bouche c’est la finesse des tanins, la qualité du toucher qui s’exprime après une attaque franche. Beaucoup de fraîcheur, d’équilibre et belle longueur. Un vin très sensuel. Réussi.

Très joli pinot noir. Bravo et merci  Marie-Thérèse.
Et  ces noces ? Bien, vraiment très bien. La qualité de la texture de l’un et celle des tanins de l’autre, le fruité et la finesse du pinot noir s’alliant avec le gras et la texture du la volaille. Bravo aussi à la cuisinière.
Laurent
PS : évidemment, ce n’est pas Madame Vinsconfédérés qui irait chercher un oeuf au cul de son chapon.