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J’étais hier dans le Chablais -vaudois, dans une autre commune vaudoise qui respire bon la vigne : Yvorne. J’y ai rencontré Philippe Deladoey, à la tête avec son frère Frédéric du Domaine de l’Ovaille. Ils représentent la quatrième génération de ce domaine familial. Philippe me dit que l’on trouve trace de sa famille dans la région depuis six cent ans.
L’Ovaille est également un cru, partagé entre deux propriétaires. Il ne s’agit donc pas d’un monopole.
Avant de vous livrer la semaine prochaine le compte-rendu de ces (passionnantes) rencontres humaine et vineuse,  je publie aujourd’hui quelques photos de cette commune prises dans un proche passé  (il s’agit d’une archive de l’ancien blog) :

Le Château Maison-Blanche à Yvorne.

Tenue d’apparat en 2009 pour ce Château construit il y a 400 ans (25 ans après l’éboulement qui anéanti les villages de Corbeyrier et d’Yvorne en 1584).


« Petit vignoble » mon oeil. Il vous en met plein la vue, oui !



L’Ovaille est le point culminant du vignoble d’Yvorne affecté par l’éboulement. Sa déclivité est forte : cinquante pour cent minimum. C’est bon pour les mollets !


Le vignoble du Château Maison-Blanche (au premier plan), situé sur la zone basse du cône de déjection (voir photo dans l’article à suivre), possède une déclivité plus faible que ceux du Clos du Rocher ou de l’Ovaille.

Un rang de céréale, un rang de -jeune- vigne, un rang de céréale, und so weiter… On fixe le sol, concurrence la jeune plante et apporte de l’azote au sol.

Si le Château Maison-Blanche se distingue loin à la ronde, à gauche sur la photo (à même hauteur), on aperçoit les bâtiments du Clos du Rocher. Son vignoble de par sa position aura été épargné par l’éboulement. De fait son terroir est …plus ancien.

Laurent