Pour que la quille ne touche pas le fond moussaillons, tous au VdV opus 29 !

Allez marins d’eau douce, souquez ! Par la mal-peste on n’est pas là pour rigoler.
C’est les VdV ou vendredis du vin aujourd’hui, opus 29. Pas question d’être en retard !
J’veux une quille, et d’la vraie, pas de l’impure, de la commode, du déjà vu et surtout du trop bu !
Tiens, mais c’est intéressant ce qu’il me remonte du cellier celui-là, hé, hé, hé …
-« Cornalin 2003, Anne-Catherine et Denis Mercier, Sierre, Suisse.
Parbleu, on est dans le septentrion du septentrion du Rhône ! Ah, oui, ça fait sérieux ça !
Vise moi cette robe gamin : elle est quasi noire comme de l’encre de seiche.
Et le nez « Tu les sens ces notes de torréfaction subtilement masquées par celles de fruits noirs comme la mûre, le cassis ? Hein, tu les sens ?
Ah, cette bouche, sapristi de sapristi, mais c’est dense, riche, mais elle reste bien vive, il y a de la tension. Tant mieux, parce que les vins rouges capiteux, c’est pas mon truc. Oui, il est riche ce cornalin, mais c’est aussi joliment fin. Y a pas :  il a du style ce vin.
-Dîtes Capitaine, moi j’aime bien les tanins, ils sont gras, ronds. C’est comme dire plutôt velouté, oui, c’est velouté.
– Non mais écoutez-moi ce gamin ! Je vais t’en donner du velouté moi. Caviste ! J’veux du Kiravi pour ces hommes, faudrait pas non plus que le bon vin transforme mon équipage en agneaux !
Hissez-moi la grand voile, j’ai un long fleuve à remonter (long comme ce vin), et il parait même que l’on trouvera de la syrah sur notre chemin !
Cornalin 2003, Mercier,
 
Laurent