Gamay de Fully 2008, Olivier Pittet, Vigneron Encaveur à Fully

Cela fait doublement plaisir d’écrire un compte rendu sur ce vin de gamay.
D’abord, parce que ce vin a plu, bien sûr. Lire ici le CR de l’ami Alain « Winemega » posté sur le forum des Buveurs d’Étiquettes. Nous dégustions ce vin à l’aveugle (comme les autres lors d’une soirée vins du Jura, qui s’est tenue samedi passé à proximité de Lausanne et qui a rassemblé une dizaine d’amateurs).
Mais aussi, parce que je connais Olivier depuis la première Rencontre avec les Vins Suisses que j’avais organisé en août 2002 en Valais. Une rencontre qui avait rassemblé près de vingt amateurs, venus de Suisse bien sûr, mais aussi de France et d’Allemagne.
Olivier, déjà passionné à l’époque, ne possédait pas encore de vignes, mais nourrissait déjà le projet d’en acquérir et de vinifier et d’élever ses vins. A l’occasion de cette rencontre, il avait apporté quelques vins, dont un chasselas genevois de six ou sept ans d’âge, qui avait étonné l’assistance par sa superbe tenue (un vin qui suivait une série superbe de vins plus jeunes de Raymond Paccot).
Gamay de Fully 2008, Olivier Pittet, Vigneron-Encaveur
Belle robe sombre, mate. Le nez exprime des petits fruits rouges bien mûrs. La bouche est dense, avec un toucher soyeux mais ferme, grâce aussi à une bonne perception de son acidité.
Mais voila surtout un vin qui semble très jeune, et qui doit vieillir pour s’arrondir un peu. Il ne manque pas d’équilibre et de charme dès maintenant. Bonne longueur. Très apprécié.
Le parchet de cette vigne de gamay est planté en gobelet, à une densité de 17.500 pieds/ha ! Le rendement est de 500 grammes au m2. Terroir granitique.
Comme Olivier n’est pas à une bonne idée, il réserve une sacrée surprise, qui, souhaitons-le, fera parler d’elle dans quelques années. Patience, patience donc !
Olivier, je me tiens prêt quand tu veux pour raconter cette histoire en cours (est-ce bien nécessaire d’attendre si longtemps ?). Et je t’attends aussi volontiers pour nous parler ici du gamay, ainsi que Benoît Dorsaz avait écrit sur la Petite arvine, si tu le veux bien.
Laurent