Du pain, des rillettes et le gamay VV du Clos des Corbassières, roule la vie !

En ouvrant cette boîte de Rillettes, c’était fort comme un décollage de fusée ! Ici, ni Castafiore ni trémolo (mon influence baroque qui a banni à tout jamais le vibrato) : « Ah, je rillettes de me voir si belle… ». Et puis quoi encore ? Le grand air de la charcuterie sarthoise revu par la grande Diva, les fausses notes en moins peut-être ? Tatata, pas de fausses notes ici, en mariant pour le meilleur et pour le meilleur ces rillettes (voir photo ci-dessous, à provoquer une hécatombe dans les rangs des diétiticiennes et des cardiologues !) avec un gamay vieilles vignes du Clos des Corbassières 2007 de la cave Cornulus, à Savièse.
Pour le coup, ça mériterait presque la marche nuptiale de Mendelssohn (un gars bien qui a remis au goût du jour Jean-Sébastien Bach, génie presque tombé aux oubliettes à peine le 19eme siècle débuté ) ! Comme on l’a pas (la marche), et que le plagiat c’est pas beau, voila Chasseral, à la façon d’Hergé et du célébrissime « On a marché sur la lune ».
On a marché sur Chasseral (de plaisir)
Pour du gamay, c’est du gamay, du beau et du bon. Belle robe rubis profonde (pas noire comme une syrah), voila un vin bien né, aux muscles saillants, joliment dessinés, au fruit de fruits rouges, sur un fond épicé et fumé. Quelle belle matière. Que tes tanins sont doux, ton corps racé. Certes, ces tanins demanderaient encore un peu de temps pour être encore plus fins, mais voili voila déjà plus que des promesses dans notre verre aujourd’hui. Miam glurps ! Bravo Dany !
Les véritables rillettes de Sarthe
Ben mon cochon, t’avais peut-être de beaux yeux, mais question gras, t’es un champion !