Dégustation vins portugais à Lausanne le 15 mai 2003 :

L’occasion : un importateur de vins portugais fêtait ses vingt ans de boutique en Suisse. Il a invité producteurs et amateurs à se recontrer dans un hôtel-restaurant de Lausanne.
Par région :
Presqu’île de Sétubal :
La Presqu’île de Sétubal se situe au sud de Lisbonne. On peut d’ailleurs la rejoindre depuis la capitale portugaise par un élégant pont rouge suspendu qui rappelle un peu le Golden Gate Bridge de San Francisco. Depuis une colline surplombant la baie de Lisbonne, et faisant face à la ville, un Christ en croix, immense, est le jumeau de celui de Rio de Janeiro (souvenirs personnels d’un lointain séjour au Portugal). La région, occidentale pour le pays subit les influences climatologiques dues à l’océan atlantique.
 
+ dom. J.P. Vinhos
ce grand domaine présente une superficie de 510 hectares de vignes sur la presqu’île de Sétubal et dans l’Alentejo. 130 hectares devraient encore être plantés dans l’avenir. Les caves ont une capacité de 12 millions de litres et 6000 barriques. Un Fortant de France local ?
– J.P. Branco 2000 : ce vin est un assemblage de deux cépages portugais, dont une part de muscat de Sétubal qui est majoritaire à 60 %., Ce vin blanc à la robe jaune vert pâle, limpide, apparaît très floral. Il possède de la fraicheur, une bouche équilibrée et une bonne longueur. Un vin à apprécier lors d’un apéritif.
– Serras de Azeitao 2001 : couleur jaune pâle à reflets verts, le nez est très retenu, herbacé, la bouche est souple, de longueur moyenne. Bien fait mais sans charme véritable.
– Chardonnay 2000 Cova da Ursa (La grotte aux ours). De couleur orangée, le nez est discret, la bouche sans grand relief, est marquée par l’élevage sous bois, et par une acidité très vive et désagréable.
 
+ José Maria Da Fonseca
850 hectares de superficie, situés également dans la presqu’île de Sétubal et dans l’Alentejo. Capacité de 6.5 millions de litres.
– Albis 2000 (Sétubal). Couleur jaune pâle, nez de bonbon anglais, la bouche possède une bonne densité de chair mais manque de fraicheur. Un vin sans grâce véritable dû à son aspect technique.
– Pequita 1999 (Sétubal), la robe est rouge clair, le nez est foxé, la bouche sans charme, fade.
– Primum 2000 (ass. T. National/T. Francesca), Sétubal : Robe rouge de densité moyenne, le nez est poivré, réglissé, la bouche est souple, d’une structure très faible.
– Ra « Garrafeira » 1999, robe rouge assez clair. Nez animal, faisandé. En bouche, riche amertume, sensation alcoolique, longueur faible. Vin déséquilibré.
– Cuvée José de Sousa Mayor (Alentejo): rouge rouge d’intensité moyenne, le nez présente à nouveau une note de réglisse, et mentholée. La bouche est déséquilibrée, poivrée, sans grande matière.
 
Alentejo
L’Alentejo est une vaste région frontalière de l’Espagne. Elle occupe donc l’Est du pays depuis son centre jusqu’au Sud (l’extrême sud étant la région touristique de l’Algarve), une petite zone de l’Alentejo fait néanmoins face à l’océan. Les vignobles se situent tous à l’intérieur des terres. C’est une région aride. Les vignes se situent souvent à une hauteur de 600 m au dessus de la mer.
Nombre de vins présentés de cette région sont issus de vignes de moins de quinze ans.
 
+ Dom. Herdade Grande
– Herdade Grande Vinho Regional Alentejo : Robe jaune pâle à reflets verdâtres, limpide. Le nez est à nouveau discret, mais le vin est trop froid. La bouche possède une matière plus riche que celle des vins précédants. Son léger moelleux en attaque, est rapidement oublié par une acidité agréssive. Un vin manquant d’équilibre très vite recraché.
 
+ Joao Portugal Ramos :
– Marquês de Borba 2001 : robe jaune pâle, nez de bonbon anglais, de banane mûre. La bouche manquait de matière, et de naturel. Certainement le vin qui apparaissait le plus technique de tous les vins dégustés ce jour.
– Marquês de Borba 2001: robe d’un rouge d’intensité moyenne, le nez est discret avec des notes de violettes, la bouche apparait réduite, de concentration moyenne, avec une sensation alcoolique importante sans doute due à un excès de chaleur.
– Trincadeira 2001 : à nouveau, une sensation alcoolique a gêné la dégustation de ce vin, jugé légèrement plus concentré que le précédent, mais sans posséder toutefois une personnalité forte.
– Aragones (Tempranillo) 2001 : robe grenat, brillante, le vin se révêle plus aromatique et plus fin que les deux premiers dégustés. Un vin moyennement concentré.
– Syrah 2001 : le vin possède une robe rouge sombre d’intensité moyenne, le nez est sur le poivron, les épices. Il apparait assez typique du cépage. La bouche est tannique, l’acidité du vin est vive. Finale correcte.
– Vila Santa 2001 : le vin apparait comme la syrah plus concentré que les autres vins présentés. Mais cela reste moyen.
– Marquês de Borba Reserva 2000 : La robe est soutenue, le nez est discrètement poivré. La bouche se révèle asséchante, tendue, ne me procurant pas de plaisir.
Il était un peu attendu au tournant, cet élégant oenologue et propriétaire de l’Alentejo après l’article que venait de lui consacrer Vinum en Avril 2003. L’homme possède un charisme certain il est vrai, un sens de la communication et de l’humour. Ses vins ont déçus, mais peut-être que dans un autre contexte ils s’en seraient mieux sortis ?
 
Herdade do Esporao :
ce domaine représente 2000 hectares de terres, dont 550 sont cultivées, en DOC Reguengos de Monsaraz. Le propriétaire est un australien établi au Portugal : David Baverstock.
– Esporao Reserva Private Selection 2001 : robe jaune pâle, nez de bonbon anglais à nouveau, de pomelos, la bouche un peu perlante, possède une bonne densité, longueur correcte. 15 €
– Esporao Reserva 2000 : la robe est grenat, brillante, le nez est sur le poivron, la vanille et légèrement mentholé. La bouche riche en alcool, est tannique, sans charme, asséchante, Elevage en barrique US, Curieuse bouteille faisant penser à un Saumur-Champigny. 16 €
– Esporao Garrafeira (Réserve Privée). Millésime 1999. Assemblage de Syrah (40%), d’alicante bouschet (30%) et d’aragones -tempranillo- (20%), Touriga National (10%) . Rendement :7 tonnes/hectares. Sol : glaise sur un socle de granit et de schiste. Elevage en barriques US & de France. Robe grenat, brillante, nez plus riche et plus complèxe que le précédent : fruits rouges, réglisse, note mentholée. La bouche possédait une bonne concentration, de la fraicheur et une bonne longueur. Le vin était carafé. Un vin à atteindre encore. 32 € tout de même !
– Herdade de Esporao 1° Prémio Confraria 2000 : un vin 100% alicante bouschet. La robe est sombre, opaque, violacée, seul le pourtour du disque apparait clair. Le vin est un peu trop chaud, il apparait néanmoins équilibré entre une matière riche et une acidité nette. En bouche je retrouve à nouveau des notes de réglisse. Un beau vin, à attendre. Mais est-il raisonnable de payer 40 € ce flacon ?
Un domaine aux vins intéressants, mais les prix me semblent totalement prohibitifs.
 
Quinta do Mouro
« Enfin » un petit domaine : actuellement, quelques 12.000 bouteilles seulement sont produites. Le but avoué serait de produire un maximum de 70.000 bouteilles pour l’ensemble de la production. Les premières vignes ont été plantées en 1990 et les dernières en 1996. Cépages : Arogones (55%), Cab-Sauvignon (15%), Alicante bouschet(15%), Touriga National (10%) et Trincadeira (05%). Elevage sous bois (Port., US, France) pendant une année.
– Casa de Zagalos 2000. Présenté immédiatement par le jeune propriétaire comme le second vin du domaine.
Robe rouge sombre, brillante. Le nez est marqué discrètement par l’élevage : la vanille est présente sans être envahissante. Aussi petits fruits noirs. Bonne richesse en bouche, équilibré, longueur un peu courte. Intéressant toutefois bien réalisé.
– Quinta do Mouro 1999 : robe d’un rouge profond, le nez est sur la réglisse, la bouche est élégante, les tannins sont fins, denses, le tout manque un peu de fraicheur. 27€
-Quinta do Mouro 2000 : la robe présente la même profondeur que celle du millésime précédent. La bouche est gourmande, complèxe, et possède davantage de fraicheur que celle du millésime 99.
 
Dao
 
+ Casa de Passarela :
-Dao Somontes 2000 : un seul vin présent par ce producteur guère accueillant. Le vin présente au nez une note poussièreuse immédiatement, ce qui nous étonne car la bouteille était déjà à moitié servie. Cela ne venait pas de nos verres déjà utilisés. Le vin est souple, sans fruit, très quelconque. Personne ne semble s’attarder après nous non plus.
et près de 8 € demandés !
 
Douro
 
+ Quinta do Côtto :
– Paço de Teixeiro (DOC Vinho Verde) 2001 : robe pâle, nez de bonbon anglais, bouche sans grande structure, très acide, nous retrouvons un style technique ou le naturel est absent.
– Quinta do Côtto1999 : robe rouge clair, nez de cuir, animal. La bouche est souple, sans grande structure et de longueur faible. Très quelconque.
– Quinta do Côtto Grande Escolha 2000 : robe rouge d’intensité moyenne, nez discret malgré la chaleur trop élevée du vin, bouche sans corps, sans longueur. Faible de partout. Prix de 36 € incompréhensible.
Le Porto Vintage 1995 n’a pas été dégusté.
 
+ Quinta do Crasto
Dom de 140 hectares dans la Cima Corgo, dont 46 en production. 12 hectares en replantation à venir. Alt. de 75 à 500m. Cépages T. National, Tinta amarela, Tinta roriz, T. Francesca, Tinta barroca, Tinto Cao. Vignes classées A en Porto DOC.
Les vignes sont très âgées : 80 ans et +. Sol de schiste.
– Quinta do Crasto 2000 : robe rouge grenat, nez de fruits rouges mûrs, la bouche est concentrée, riche, de bonne longueur.
– Quinta do Crasto Reserva 2000 : robe rouge grenat, nez sur les fruits rouges également (la fraise surtout), bouche un peu plus fine et riche que le vin précédent. Très agréable.
– Quinta do Crasto Touriga National 1999 : Un vin surprenant car le nez est sur le poivron, en bouche on perçoi une légère sucrosité. Un vin aux riches tannins, fins, bien fondus déjà. Agréable.
– Vinha da Ponte 2000. VIn produit avec 22 cépages, issu de vignes centenaires. 2000 flacons seront produits, dont 300 pour la Suisse. Disponibilité en 2004, prix inconnu.
La couleur est d’un rouge très sombre. Le nez est riche, épicé, avec de la réglisse. La bouche est puissante, concentrée mais sans excès, dotée de tannins fins, serrés. Un vin qui apparait riche et équilibré, encore austère à ce stade. Semble toutefois prometteur.
Les vins de Porto du domaine sont présentés plus loin dans le CR.
 
 
Les vins de Porto
 
un vin blanc hors appellation Porto, en mise en bouche :
– Quinta do Portal Moscatel Douro : (muscat de Sétubal) : robe or orangée, nez frais de menthe, de citron, d’écorce d’orange, la bouche est souple, fondue, d’un léger moelleux. Elle reste fraiche et élégante. La longueur est correcte.
Un vin que j’ai trouvé agréable.
 
Quinta do Portal :
– Tawny de quatre ans d’âge : la couleur est soutenue, le nez est sur les fruits rouges, la bouche apparait riche, avec peut-être un peu trop de sucrosité pour un tawny (certainement pas destiné au marché français).
– tawny de 20 ans d’âge : la robe est rouge brique, claire, le nez est sur les épices et la menthe. La bouche est riche, dense, de bonne longueur mais pas exceptionnellement complexe.
– Late Bottled Vintage 1996 : la robe est rouge sombre intense. Le nez est sur les fruits rouges, la bouche possède une belle richesse tannique, de la finesse, finale persistante.
– Vintage 1997 : la robe est rubis, montrant déjà une évolution, le nez est sur les fruits rouges, la réglisse, la bouche est concentrée, avec une belle finesse et une bonne longueur.
– Vintage 2000 : le vin présente une couleur plus soutenue, sombre, le nez est très frais, de fruits rouges dont la fraise qui explose dans le verre. Bonne concentration et longueur en bouche.
 
Churchill Graham
– Churchill White Dry Port. Un vin de 10 ans d’âge, la robe est jaune orangée, le nez est sur l’écorce d’agrume (orange et citron), épices douces, avec beaucoup de fraicheur. La bouche est moyennement concentrée, de bonne longueur. Un vin blanc de Porto élevé plus longtemps donc que de tradition (4 à 6 ans), plus complexe, mais il me semble que le vin dégusté à Neuchâtel de la Quinta da Heredias possédait un rien de complexité supplémentaire. Je ne comprends pas la dénomination « dry » pour un vin qui possède 75 gr de SR.
– Churchill Tawny de 10 ans d’âge : la robe est tuilée, le nez est richement épicé, la bouche bien fondue, possède richesse et longueur. Bien apprécié.
– Churchill Late Bottled Vintage 1997 : la robe possède une superbe profondeur de robe. Arômes de fraise, d’eau de vie, la bouche est racée, riche, ample, épicée, superbement équilibrée. Je trouve ce vin superbe.
– Churchill Agua Alta, Vintage Port 1995 : robe grenat très sombre, le nez est légèrement fumée, sur les fruits rouges et les épice aussi. La bouche est riche en alcool, un peu citronée, beaucoup de gras et de puissance. Peut-être le vin le plus « terroitant » de la gamme dégustée. Mais le vin manque d’équilibre actuellement. A attendre longtemps certainement.
– Churchill Quinta da Gricha, Vintage Port1999 : robe grenat très sombre. Le nez est frais, mûr, je retrouve à nouveau la fraise, la myrtille. La bouche est riche, très grasse, tannique, manquant un peu d’élégance et de finesse. Le temps devrait lui offrir plus de grâce.
-Churchill Quinta da Gricha, Vintage Port 2000 : la robe est très sombre. Le nez est très riche et complèxe : violette, réglisse, fruits rouges et noirs, un vin très riche, complexe, doté de tannins fins, très serrés. Superbe longueur. Il offre déjà aujourd’hui beaucoup de plaisir. Heureux celui qui pourra le déguster sur vingt ou trente ans.
– Churchill Vintage Port 2000 : Le nez est très complèxe, on retrouve des notes de myrtilles, d’épices. Beaucoup de finesse en bouche. A nouveau des notes de fumée. La concentration énorme de ce vin, ne l’empêche pas d’apparaitre aérien, tant il m’apparait élégant. Du grand art ! Servi carafé.
– Churchill Vintage Port 82 : La robe est rouge, bien évoluée, le nez parait un peu oxydé, la bouche est grasse, fondue, complèxe, mais sans la finesse attendue. John Graham m’explique que cela tient au millésime, qui n’était pas facile et n’est pas très grand.
Les vins qui ne sont pas présentés sous le nom de « Quinta da Gricha », mais Churchill Vintage Ports, proviennent d’un assemblage avec une deuxième propriété : la Quinta do Rio Torto, dans la Cima Corgo.
John Graham passe pour être un des meilleurs « blenders » de Portos. La qualité des vins dégustés atteste d’un savoir-faire évident en la matière. Quels vins !
Toutes les vignes sont classées A. Classe qui est la plus haute dans la hiérarchie des vins de Porto. Cette hiérarchie va de A à F (vins qui n’ont pas le droit à l’appellation Porto). Entrent en considération nombre de paramètres qui pourraient faire l’objet d’un courriel à l’occasion.
 
Quinta do Crasto
La Quinta do Crasto se trouve sur la crête d’une colline, au-dessus du Douro. Son nom proviendrait du latin, et veut dire fortification.
– Quinta do Crasto LBV 1997 : un vin à la robe très sombre, le nez est sur les épices et l’eau de vie. La bouche est très concentrée, grasse, bonne élégance. Très bon vin.
– Quinta do Crasto Vintage 1999 : robe grenat sombre, nez très épicé, bouche très concentrée. L’ensemble ne manquant ni de finesse ni d’élégance. Vin équilibré, très long.
– Quinta do Crasto Vintage 2000 : la robe est encore plus sombre que le 99. Le nez est encore assez retenu, mais on perçoit des fruits noirs, des épices. La bouche est grasse, concentrée, équilibrée. Un vin moins « brut » que le 99.
 
En guise de conclusion :
 
Les vins blancs : qu’ils soient de cépages autochtones ou « international » (inévitable chardonnay), tous les vins à une exception près, nous ont déçus. Soit par leur manque de fraicheur ou de compléxité, soit leur manque de naturel. Certains vins n’évitaient pas un aspect assez technique où l’on notait régulièrement la présence d’arômes fermentaires (banane, bonbon anglais). Des vins présentant souvent une douceur (SR) et une acidité mal maitrisée contrastant avec la première impression (manque d’équilibre donc).
Pas grand chose à se mettre sous la dent. Toutefois, un vin de muscat (cépage muscat de Sétubal) se mettait en quelque peu en évidence. Mais il s’agissait d’un vin viné. Un autre, associant deux cépages, dont ce muscat de Sétubal, se révelait très agréable, pour un apéritif par exemple.
Les vins rouges : à nouveau, globalement bien des déceptions. Surtout en regard des prix pratiqués (éxigés faudrait-il peut-être dire) par l’importateur. Une faiblesse dans le rapport qualité-prix qui me laisse à penser que si la « France viticole » souffre parfois de la concurrence, elle possède aussi des arguments en sa faveur pour des produits de qualité à prix modérés.
Pour pondérer quelque peu la déception, il me faut avouer que nombre de vins ont soufferts d’une température de service un peu trop élevée, et aussi peut-être de verre INAO trop grands. Un domaine est sorti du lot à mes yeux : La Quinta do Mouro. Jeune domaine dont les vignes les plus agées ont été plantées en 90 et les plus jeunes en 96. Les vins recélaient davantage de profondeur de robe, une richesse aromatique plus intense que celle de la plupart des vins dégustés, de puissance et d’équilibre en bouche, et l’impression de vins propres à se compléxifier lors d’un vieillissement (modéré).
Le vins de Porto : une très belle dégustation très homogène. Pas de déception. Des vins souvent très bons, parfois excellents.
Les domaines présentés possèdent majoritairement (certains totalement) leurs vignes classées en zone A, premier gage de qualité, et aussi de vieilles vignes de soixante ans et plus. Les producteurs présents possèdaient tous une grande modestie pour parler de leur travail, et du résultat obtenu. Les vins du domaine Churchill Graham étaient magnifiques. Certains vins dégustés m’ont parus être du niveau de ceux des domaines Fonseca et Taylor’s dégustés voici quelques semaines à Neuchâtel. Mr John Graham, du domaine noté ci-dessus, a été d’une grande prévenance et nous a offert bien  de son temps et de sa disponibilité.