Moby Dick ne s'échoue pas à La Plage !

Moby Dick est un spectacle itinérant qui reprend la trame de l’oeuvre d’Herman Melville sans rien en faire perdre de sa substance. Le capitaine Achab est fidèle à lui-même, ainsi que les membres de l’équipage du Pequod.
Achab, le capitaine du navire, fait penser à Don Giovanni par son acharnement et son obsession qui vont le conduire à sa perte. Moby Dick dans le rôle du Commandeur, pour rappeller que l’homme n’est qu’une bien petite pièce dans ce formidable mécanisme qu’est la vie sur terre.
En route Et vogue le navire pour un voyage théatral et marin en photos.
 
Le capitaine Achab
Le capitaine Achab.
quelques membres de l'équipage du Pequod
Des baleiniers sur le pont. Face à l’aveuglement d’Achab, les marins se questionnent. La chasse mérite t-elle d’être poursuivie ?
Isamaël fait part des quatre présages à Achab
Ismaël, le narrateur, fait part des quatre présages annonciateurs de la fin d’Achab.
vélo chopper musical pour trois musiciens
les harponneurs
Une scénographie non seulement riche en couleur. Elle sait prendre également de la hauteur.
Au combat
Les trois récitants, et un membre d’équipage à la gestuelle et au regard expressif, voire martial !
L'arrivée de Moby Dick dans la zone de pêche du Pequod
L’arrivée de Moby Dick dans la zone de pêche du Pequod provoque la mise à l’eau des chaloupes et des harponneurs. Il n’est plus temps aux questions philosophiques. Un baleinier ça harponne des baleines ! Pour qu’il écrive un livre plus tard, il faut néanmoins qu’il rentre un jour à terre…
Tous à l'eau et au combat !
Le Pequod, éperonné par le cétacé sombre
Le Pequod, éperonné par le cétacé, sombre sous le regard impuisant des baleiniers. L’issue finale est proche. Moby Dick renversera les chaloupes, et tous les hommes mourront. Seul Ismaël, le narrateur, survivra à ce carnage  en s’accrochant à un cercueil flottant.
Moby Dick est un spectacle de la Cie de la dérive et Cours des Miracles, une troupe de cinquante personnes, en provenance du canton du Jura voisin.
Ne rien penser ...
Un seul regret à mettre en exergue : les récitants n’étaient pas assistés d’une sonorisation. La multiplication des scènes dans les semaines et jours précédents avaient mis à mal la voix d’un des leurs. Aussi, nombre de leurs mots sont tombés à la mer où ont emportés par le vent vers des terres inconnues. Dommage.
Last minute :
L’horreur est à son comble, le Pequod transportait toute une cargaison de Jerez East India Solera de chez Lustau, irrémédiablement perdue.
Laurent