Dans l'Haut, gare à nos caves !

C’est la police neuchâteloise qui l’affirme ! Informations et explications :
Avant d’en venir proprement dit au sujet de cet article, il me faut vous expliquer, succinctement, les particularités de la région :
La République et Canton de Neuchâtel -pour faire simple, est partagée en deux régions :
Le Haut, c’est la région des montagnes, dont La Tchaux est la plus grande ville. Le Bas, c’est la région du littoral, au bord du fameux lac, dont la capitale du canton, Neuchâtel, donne également son nom d’ailleurs.
Deux régions, soit deux populations. A Neuchâtel, ville universitaire, « bourgeoise » voire aristocratique , on oppose La Chaux-de-Fonds, « l’ouvrière », l’industrielle, la frondeuse.
Dans l’Bas, on produit du vin, à la réputation surtout régionale (navré). Dans l’Haut, tout en restant son berceau, c’est un fief actif de l’industrie horlogère, à la réputation mondiale.
En sport, à Neuchâtel on vibre pour le Xamax, à la Tchaux c’est le HCC qui attire les supporters.
Deux climats aussi (surtout). Dans le Bas : suite à un printemps précoce, arrive un vrai été, suivi dès l’automne d’une chape de brouillard fréquente et longue, le tout couronné par une humidité totale qui vous saisit et vous transit de la tête aux pieds. Dans le Haut, après un printemps qui n’en finissait pas d’arriver, puis un court été, arrive un bel automne, rapidement suivi d’un long hiver, dont les températures basses sont pourtant agréables (un froid vif, sec, sain), souvent enneigé à faire pâlir d’envie des stations de ski .
Pour le Bas, voir …ci-dessous :

Vue sur Neuchâtel, le lac et la plaine suisse (partiellement), depuis la piste de ski alpin du Col de la Vue des Alpes, frontière géographique définitive entre les deux régions. Au loin, les Alpes bernoises (vue partielle). Je rendrai justice à Neuchâtel et sa région à partir d’autres clichés, la rendant plus à son avantage prochainement.
 
Une Suisse miniature. en somme que Neuchâteland.
Deux régions très dissemblables mais pourtant unies, dont les différences se poursuivent jusque dans la criminalité qui s’y observe :
Dans le Bas, le cambriolage est davantage le fait de bandes organisées, grâce à la possibilité de déguerpir aisément depuis une autoroute certainement. Le vol à la tire est plus fréquent, certainement parce que la ville est relativement touristique. Les exhibitionnistes s’affichent davantage ici à la belle saison que dans le Haut au coeur de l’hiver. Logique.
Dans le Haut, on note une particularité : le vol des caves, et surtout des alcools qui s’y trouvent.
La police propose une hypothèse -non confirmée : ces vols seraient réalisés par des indigènes, pour lutter contre la précarité.
Voila encore un raccourci curieux qui voudrait voir toutes les richesses dans le Bas, alors que le poumon économique du canton est dans le Haut. Bref, le personnel des sociétés horlogères (industrie du luxe s’il en est) serait constitué de smicards, alors que les sociétés du Bas offriraient des salaires mirobolants à chaque employé, qu’il soit très ou non qualifié…
Toutefois, la police avance qu’un seul individu spécialisé dans le vol de caves pourrait influencer les statistiques. Preuve de la marginalité de ce type de délit. Alors, pourquoi avancer l’idée que la précarité serait localisée …dans le Haut ?
Enfin, il n’y a pas une région dont on peut dire que les habitants sont honnêtes, et qu’une autre est pleine de voyous et de cancrelats. La toxicomanie, longtemps une tare du Bas, s’est, hélas, généralisée. Tout le reste des délits et crimes, s’avère être très ponctuel fort heureusement (les homicides par exemple). D’ailleurs la police régionale subit également quelques outrages  :

 
sources :
Sur la base d’un article de madame Virginie Giroud, paru le 10 janvier 2009 dans …
L’Express (pour le Bas) et L’Impartial (pour le Haut). Deux titres pour un journal désormais unique…
De passage dans la région, Obélix dirait, « ils sont fous ces neuchâtelois » ! Quoique, à la vue des nombreux menhirs présents dans la région…